Il est l'un des combattants et l'une des personnalités préférés des fans de l'UFC. Khamzat "Borz" Chimaev fera bientôt son retour dans la cage lors de l'UFC 308 le 26 octobre 2024. Il affrontera le redoutable Robert Whittaker dans un combat prévu en co-main event, avec sur la même carte le retour de notreFrançais Cyril Gane face au Russe Volkov. Cet événement d'envergure ne se déroulera pas aux États-Unis, mais à Abu Dhabi, aux Émirats arabes unis, un choix qui convient parfaitement à Chimaev. Il rencontre depuis quelques années des difficultés à obtenir un visa pour le pays de l'oncle Sam.
Des combats pour le titre avortés à chaque fois
Invité dans le "Husle Vlog" du YouTuber Adam Zubayraev, Khamzat Chimaev a fait part des difficultés qui le concernaient pourla planification de combat lui permettant d'être champion UFC. Souvent annulé ou reporté, "Borz" estime que les promesses de l'organisation ne sont pas toujours tenues à son égard : « Ils me promettent un combat pour le titre chaque fois... Quand j'ai combattu Gilbert Burns, c'était un combat pour le statut de challenger n°1."
Il poursuit en rappelant que "après le combat contre Kamaru Usman, je n'ai pas eu de combat pour le titre non plus. Maintenant, c'est la troisième fois... On va voir, j'espère. » Un espoir qui fait vivre le combattant d'origine tchétchène, souvent critiqué pour son inactivité, il pourrait désormais trouver une explication. Son dernier combat remonte à il y a un an, lui qui avait combattu le 21 septembre 2023 contre Kamaru Usman.
Pour revenir au USA, il compte sur Donald Trump
Pour revenir au pays de tous les possibles, Chimaev compte sur l’aide d’une personne influente : l’ancien président des États-Unis, Donald Trump. En poste de 2017 à 2021, Trump prévoit de se représenter pour l’élection de 2024, et Khamzat Chimaev espère que son retour au pouvoir facilitera son propre retour sur le sol américain. « Tant que Donald Trump n’est pas président [des États-Unis], on ne peut pas revenir aux États-Unis. C’est peut-être la raison. Ne cachons pas la vérité », a-t-il déclaré. Malgré cette situation, le combattant, désormais de nationalité émiratie, garde son calme : « Mais je ne suis pas en colère. Peu importe quand ils me laisseront combattre, je le ferai. Que j’obtienne la ceinture ou non, ça m’est égal, je resterai toujours le champion, même sans la ceinture. »
