Une légende de l'UFC dévoile les salaires minimes qu'il touchait

Loin de l’UFC d’aujourd’hui et ses sommes colossales, l’organisation faisait avec les moyens du bord à ses débuts. Gary Goodridge, l’un des premiers combattants, a dévoilé les salaires qu’il touchait à cette époque.

Gary Goodridge à l'UFC 210 en 2017.
© Photo by Josh Hedges/Zuffa LLC/Zuffa LLC via Getty Images
Gary Goodridge à l'UFC 210 en 2017.

C’est l’une des ligues les plus rentables du monde. L’UFC ne cesse d’accroître ses bénéfices au fil des ans. Aujourd’hui, l’organisation brasse des millions de dollars et peut payer ses combattants grassement. Il existe même des récompenses à chaque soirée organisée, comme le KO ou le combat de la nuit, qui offrent des centaines de milliers de dollars aux vainqueurs. Avant cette époque florissante, la plus grande ligue de MMA de la planète a dû batailler pour devenir un géant du sport international. Créé en novembre 1993, l’UFC donnait à ses pratiquants, lors des premières années, des sommes dérisoires, par rapport aux montants d’aujourd’hui. Gary Goodridge, combattant phare du milieu des années 1990, l’un des pionniers des arts martiaux mixtes, a dévoilé récemment l’argent qu’il percevait lors de ses débuts.

A lire aussi : Les revenus colossaux de l'UFC sur la 1ere partie de l'année 2024 dévoilés

“Ce n'était pas un si mauvais salaire à l'époque où l'UFC venait juste de débuter.”

Sur Instagram, “Big Daddy” a posté des photos de ses anciens chèques de paie. “J’ai reçu 15 000 dollars pour l’UFC 9, puis 5 000 dollars supplémentaires trois jours plus tard. Pour l’UFC 10, j’ai été payé 5 000 dollars”, a-t-il expliqué pour accompagner son post. Des photos qui ont provoqué de nombreuses réactions des internautes. Et les fans ont été surpris du montant que Goodridge gagnait grâce à un sport qui venait tout juste de décoller en 1996. L'un d'eux a écrit : “Ce n'était pas un si mauvais salaire à l'époque où l'UFC venait juste de débuter.” Alors qu’un autre n’a pas hésité à rappeler une triste vérité. “Dawg gagnait plus en 1996 qu'au moins 20 % des combattants d'aujourd'hui.” Il est vrai qu’il existe aujourd’hui une énorme fracture entre les superstars de l’UFC actuel, payées des millions et les combattants plus novices, qui prennent des risques pour leur santé sans toucher des sommes mirobolantes.

Une question d’honneur et de passion

A l’époque, Gary Goodridge savait ce qu’il en était. Les combattants montaient dans l’octogone sans savoir s’ils allaient gagner beaucoup d’argent.L’UFC était encore en train de se faire un nom, donc je savais que l’argent ne serait pas énorme, mais j’étais là pour me battre, pas pour devenir riche”, raconte le Canadien originaire de Trinité-et-Tobago. Lors des premières années, les pratiquants de MMA évoluaient dans un cadre encore plus brutal, où les règles de protection des combattants n’existaient pas encore. La passion du combat et la fierté étaient suffisants pour Goodridge et ses compères pour se défier dans la cage.

Une ancienne ring girl dévoile les messages osés que des fans de sports de combat lui ont envoyé Une ancienne ring girl dévoile les messages osés que des fans de sports de combat lui ont envoyé