La question des salaires est un problème qui prend de plus en plus d'ampleur à l'UFC ces derniers temps. Si l'on peut croire que les athlètes touchent des montants faramineux au sein de l'organisation, ce n'est pas forcément le cas. Preuve en est la fiche de paie de John Makdessi, combattant au sein de la grande ligue depuis 2010, qui a fuité sur les réseaux sociaux.
La fiche de paie d'un combattant UFC rendue publique
Ayant réalisé 20 combats à l'UFC dans sa carrière, John Makdessi a effectué le dernier d'entre eux le dimanche 10 septembre en Australie à l'occasion de l'UFC 293 Adesanya vs Strickland. Résultat : une défaite à la décision unanime des juges face à Jamie Mullarkey. Mais encore plus que son apparition dans l'octogone, c'est sa fiche de paie qu'il a fait circuler sur les réseaux qui fait énormément parler.
Sur celle-ci, on y voit le détail de ses revenus. Pour son combat contre Mullarkey, Makdessi avait un salaire de base de 58 000 dollars. Mais à l'arrivée, il n'a touché que 28 461 dollars. Comment cel est-ce possible ? L'UFC lui a retiré 743 dollars pour des frais médicaux, 2428 pour les billets d'avion du voyage et 266 pour d'autres charges. Mais le plus gros de son salaire, le combattant l'a perdu en étant taxé à hauteur de 45% par l'état australien. Au final, il ne lui reste plus grand chose.
Le combattant UFC John Makdessi qui a combattu samedi dernier partage sa fiche de paie.. #UFC293
— ARENA (@MMArena_) September 14, 2023
C'est une DINGUERIE les taxes pic.twitter.com/11ATdLRVuo
D'autres frais après le combat
Mais sur les quelques 28 000 dollars restants, tout n'ira pas dans la poche de Makdessi. En effet, si un combattant est seul dans l'octogone, il possède une équipe autour de lui qu'il doit rémunérer. Avec son salaire, l'athlète devra donc reverser un pourcentage à son manager, payer son coach et sa salle d'entrainement, défrayer ses sparring-partners...
Au final, Makdessi ne gardera pas grand chose pour vivre et se faire plaisir. Pourtant, le Canadien est un ancien de l'UFC. Cela explique ainsi le fait que de nombreux combattants de l'organisation ont un travail à côté pour subvenir à leurs besoins.
