Opposé à la Kazakh Mariya Agapova ce week-end lors de l'UFC 272, Maryna Moroz a su faire abstraction de l'invasion de son pays natal par la Russie. Déterminée et largement au-dessus de son adversaire, la combattante ukrainienne s'est imposée par soumission (étranglement bras-tête) dans le deuxième round. Une victoire symbolique pour l'athlète en ces heures troubles.
Les larmes de Maryna Moroz en interview d'après-combat
Submergée par l'émotion, Maryna Moroz s'est présentée au micro de Joe Rogan suite à son succès. Ravie de sa performance, la native de Dnipropetrovsk a rapidement évoqué sa prestation dans l'octogone avant de penser à son peuple, qui se bat actuellement pour sa liberté :
"Ma famille est en Ukraine. J'ai eu une semaine difficile. Je suis inquiète, j'ai pleuré parce que ma famille est dans une mauvaise situation en ce moment. Merci à tous ceux qui m'ont envoyé un message pour montrer leur soutien car c'est une semaine très difficile pour moi. J'ai envie de pleurer à cause de la guerre dans mon pays. Merci tout le monde ! Slava Ukraine ! "
Des mots forts de la part de celle qui avait insulté Vladimir Poutine il y a quelques jours en interview.
Les athlètes russes copieusement sifflés
Bien qu'il se soit déroulé à la T-Mobile Arena de Las Vegas, cet UFC 272 aura été fortement marqué par le conflit opposant l'Ukraine à la Russie. Alors que de nombreux combattants ukrainiens ont pris les armes pour défendre leur pays, plusieurs athlètes russes étaient en effet présents sur la carte de l'évènement et ont été sifflés par le public à leur entrée dans l'octogone.
Parmi eux, Umar Nurmagomedov, coaché par son cousin Khabib, qui s'est facilement imposé face à Brian Kelleher par étranglement arrière. Mais a contrario du gymnaste russe qui encourt une lourde sanction pour son soutien affiché à Poutine sur un podium, aucun d'entre eux n'a évoqué la guerre actuelle.