Et si le retour de Conor McGregor à l'UFC venait à être contrarié par ses affaires judiciaires ? Travaillant dur à la salle de sport pour se remettre de sa grave blessure à la cheville survenue lors de son combat contre Dustin Poirier, l'Irlandais a été arrêté par la police le 23 mars dernier à Dublin. Des faits de conduite dangereuse lui sont reprochés en vue de son procès prévu pour le 23 juin. Et The Notorious risque même de se retrouver derrière les barreaux.
6 mois de prison encourus par Conor McGregor
Au cours d'une audience préliminaire à son procès tenue la semaine passée, la superstar du MMA mondial a été notifiée des charges retenues à son encontre, "conduite dangereuse" et "conduite sans permis". Pour ce qui est du deuxième chef, McGregor, qui n'avait pas son permis sur lui au moment de son arrestation, a été invité par les juges à l'envoyer aux autorités dans les 10 jours qui suivent.
N'ayant toujours pas décidé s'il allait plaider coupable ou non, Mystic Mac devrait communiquer son choix au moment du procès. Un procédé classique pour un délit mineur qui fait tout de même encourir 6 mois de prison et 5000 euros d'amende à l'athlète de 33 ans.
Un lourd passif judiciaire
Une potentielle peine due en grande partie au lourd passé de Conor McGregor. Au total, le combattant compte 18 condamnations à son casier judiciaire. La plus connue d'entre elles est sans aucun doute celle liée à son assaut envers le bus de Khabib Nurmagomedov en 2018 quelques mois avant l'UFC 229. À noter qu'en 2017, il avait également été mis en cause pour des faits de conduite dangereuse, s'étant fait flashé à 54 km/h au dessus de la limite autorisée (154 au lieu de 100).