Si le combat entre Islam Makhachev et Alexander Volkanovski s'est soldé par une victoire du premier nommé à la décision unanime des juges lors de l'UFC 284, il n'en est pas pour autant terminé. Depuis ce week-end, plusieurs observateurs, dont le combattant Dan Hooker, accusent le Daghestanais d'avoir triché en ayant recours à une injection par intraveineuse. Face à cela, le protégé de Khabib Nurmagomedov et son clan ont pris la parole.
Le manager de Makhachev répond aux accusations
C'est une grosse polémique qui couve à l'UFC. Ayant réalisé un weight-cutting conséquent pour faire le poids face à Volkanovski, Islam Makhachev aurait eu recours à une injection par intraveineuse pour se réhydrater. Un procédé présenté comme interdit au départ, mais qui est légal selon les affirmations de Jeff Novitzky, vice-président du département performance et santé des athlètes de l'UFC.
Si le recours à cette méthode n'était qu'une rumeur jusque-là, Ali Abdelaziz, manager de Makhachev, l'a confirmé à demi-mot sur Twitter : "Pour tous ces idiots qui l'ouvrent, n'importe quel combattant sous bannière UFC peut recevoir 2-3 litres par intraveineuse tant que c'est réalisé par une infirmière ou un professionnel de santé. La semaine prochaine, je vais afficher tout le monde. Islam Makhachev est le roi de l'UFC toutes catégories confondues."
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Makhachev toujours pas numéro 1
Cependant, l'affaire n'est pas encore réglée. Alors qu'Ali Abdelaziz a supprimé son tweet, il existe des doutes sur la quantité autorisée durant l'injection par intraveineuse. Selon Novitzky, celle-ci est de 100 mL par 12 heures. À l'UFC d'investiguer pour faire la lumière sur cette polémique.
Toujours est-il que Makhachev conserve, pour le moment, sa victoire. Mais il n'a pas pris la place du numéro 1 toutes catégories confondues. Quelque chose qui le dérange un peu, comme il l'a révélé à son retour au Daghestan :
"Le chemin du retour est toujours bon, peu importe la durée du vol. À propos du classement, je ne m’attendais pas à la justice et je ne m’y attends toujours pas parce que nous avons vu l’exemple de nos autres combattants, Magomed Ankalaev, Petr Yan, vu l’attitude envers nous, toujours. L’essentiel, c’est que j’ai parcouru 13 000 kilomètres, que j’ai battu leur champion. Ils ont levé ma main et, la tête haute, confiant avec une ceinture, je suis rentré à la maison."