Le ton est quelque peu monté entre Francis Ngannou et Ciryl Gane avant leur duel pour le titre de champion du monde des poids lourds à l'UFC 270 ce dimanche 23 janvier. Tous les deux présents lors de la traditionnelle conférence de presse d'avant-combat, les deux anciens partenaires d'entrainement au MMA Factory à Paris se sont invectivés à propos du présumé KO infligé par le Predator au Bon Gamin lors d'une session de sparring en 2019.
Un KO qui fait débat entre Gane et Ngannou
La veille, Ngannou avait affirmé avoir envoyé au tapis Gane d'un high-kich de la jambe gauche à l'entrainement. Un sujet qui a bien évidemment été remis sur la table par les médias en conférence de presse. Ce qui a donné lieu à un échange plutôt acerbe entre les deux combattants :
Gane : "Est-ce que tu peux répéter Francis ?"
Ngannou : "Tu es allé au sol Ciryl. Et ensuite tu as quitté l'entrainement. "
Gane : "Est-ce que tu peux expliquer exactement ce qu'il s'est passé ? "
Ngannou : "Ah tu ne t'en souviens pas ? "
Gane : "Dis-le à tout le monde. "
Ngannou : "C'était sur un high-kick du gauche."
Gane : "Un high-kick du gauche ? Et du dis que tu m'as mis KO ? "
Ngannou : "Oui, tu es allé au sol."
Gane : "Je suis allé au sol ? Tu es un menteur."
Ngannou : "Il était KO. C'est pour ça qu'il ne s'en souvient pas. "
Gane : "Ce n'est pas la vérité. Vous me connaissez. Avec Francis, on a fait plusieurs sparrings. Et c'était un super partenaire. Il m'a touché avec un high-kick. Mais le problème avec Francis est qu'il n'aime pas les sparrings technique, mais la bagarre. Et je lui ai déjà dit. Tu m'as touché avec un high-kick. Tu m'as fait mal, je suis honnête. Mais tu ne m'as jamais mis KO"
Rendez-vous donné dans l'octogone
Un échange houleux qui s'est encore poursuivi pendant quelques minutes, Gane et Ngannou campant sur leurs positions. Mais cela n'a pas empêché les deux hommes de se montrer du respect quelques instants plus tard lors du face-à-face. "Peu importe tout ce que tu penses, je te respecte, a lancé Ngannou. Ne laisse pas tout ça entrer dans ta tête. On se donnera la guerre samedi, mais je te respecte. Voilà."