TJ Dillashaw avait choqué ses fans et tous les observateurs de l'UFC il y a quelques semaines en annonçant qu'il avait échoué à un contrôle antidopage et qu'il préférait abandonner sa ceinture pour préparer sa défense. L'affaire semblait grave, on vient d'en avoir la confirmation officielle par l'USADA.
Deux ans de suspension pour prise d'EPO
Le contrôle a été réalisé en marge du superfight entre Dillashaw et Henry Cejudo pour la ceinture des poids mouches. L'Agence américaine antidopage vient de révéler que le produit interdit détecté dans les échantillons prélevés sur TJ était de l'EPO. Cette hormone synthétique stimule la production de globules rouges pour augmenter la puissance et la récupération, et s'est fait connaître dans le milieu du cyclisme dans les années 90. Le journaliste d'ESPN Brett Okamoto a même révélé qu'un autre échantillon prélevé en décembre 2018 s'était révélé positif à l'EPO après de nouvelles analyses.
Une annonce surprenante même si Cody Garbrandt ne s'était pas privé d'accuser Dillashaw de se doper en marge de leur premier combat... D'autant plus que l'ancien champion des poids coqs a perdu par KO en 32 secondes face à son homologue chez les mouches Henry Cejudo. Le combattant américain a décidé de ne pas faire appel, et sera de nouveau autorisé à combattre le 19 janvier 2021. Il aura alors 35 ans. Peut-on déjà parler de fin de carrière ? La déception est en tout cas immense.