Pour faire face à Benoit Saint-Denis ce samedi 28 septembre en combat principal de l'UFC Paris, la grande ligue du MMA a choisi Renato Moicano. Un athlète classé juste devant l'ancien membre des forces spéciales chez les poids légers (11e), qui n'a pas manqué de faire le show en conférence de presse.
Moicano prévient : "je vais ruiner votre soirée"
Comme Tai Tuivasa en 2022 ou Serghei Spivac en 2023, Renato Moicano veut battre le combattant français en tête d'affiche de l'UFC Paris. S'il respecte énormément Benoit Saint-Denis, le Brésilien n'a pas caché ses ambitions avant d'affronter le Français et veut clairement gâcher la fête :
"BSD est très agressif. C'est son point fort. Mais je pense que c'est ce qui peut le desservir à certains moments. Je vais me servir de ça, c'est sûr. Benoit Saint-Denis, ce n'est pas de l'argent facile. Il a de la valeur. Mais je dois prouver que j'en ai plus que lui. Je suis là pour le battre. Dustin Poirier m'a donné quelques conseils. Il m'a dit qu'il était très puissant, avec un bon grappling. Mais j'ai confiance en moi, en mon style. Ce que je vois pour samedi, c'est la foule dégoûtée après ma victoire. Je ne sais pas si je vais le mettre KO, si je vais les soumettre. Mais je sais que je vais gagner ce combat. J'ai 35 ans. Je ne peux pas me permettre de perdre. Je suis à mon prime, c'est maintenant. Je suis le p*tain de méchant, parce que samedi soir, je vais ruiner votre soirée."
Une préparation spéciale pour la foule française
Élément non-négligeable quand on vient combattre à Paris, la foule. Depuis l'arrivée de l'UFC en France, le public tricolore est reconnu comme étant l'un des plus bruyants et impressionnants au monde. Quelque chose que Renato Moicano a préparé durant son camp d'entrainement :
"Je ne pourrais ignorer la foule, ça serait mentir de dire ça. Je ne peux pas combattre la foule, mais je peux combattre BSD. Et c'est ce que je vais faire. Pour me préparer à l'ambiance, j'ai fait des sparrings où mes coachs ne pouvaient pas me parler, parce que je ne les entendrais pas le jour-J."