Né à Sydney en 1993, il est le fils d’une mère aborigène et d’un père Samoan. Durant son enfance à Sydney, il jouera majoritairement au rugby, il sera même signé par une équipe professionnelle, les Sydney Roosters. Le problème, c’est que le jeune Tuivasa est addict aux jeux, il ira même jusqu’à perdre 20,000 dollars dans la même soirée. Le lendemain, il appellera son coach pour lui annoncer qu’il quittait l’équipe ainsi que le sport. Un changement de vie qui lui sera bénéfique.
Tai va se tourner vers la boxe et changer ses mauvaises habitudes. C’est à partir de ce moment-là que va naître celui que nous connaissons aujourd’hui sous le nom de « Bam Bam ». Il fera ses débuts en MMA en 2012. Une réussite, il terminera ainsi ses cinq premiers combats dès le premier round. Tous par KO. Ses performances convaincantes vont lui ouvrir les portes de l’UFC.
Le 19 novembre 2017, Tuivasa est opposé à un solide Rashad Coulter qui a obtenu l’ensemble de ses huit victoires par KO. Un adversaire qui ne posera pas le moindre problème à Tuivasa, qui poursuivra sa série de finish au 1er round. Pour marquer ses débuts, il s’autorisera même un flying knee pour boucler le combat.
Opposé à Cyril Asker en main card de l’UFC 221, il ne va pas laisser traîner les choses. Une démolition totale du Français le propulsera 15ème du classement des poids lourds. Une nouvelle victoire pourrait lui ouvrir les portes du Top 10 et lui permettre d’accéder aux meilleurs poids lourds du monde.
Depuis plus de trois ans, Tuivasa sert de sparring partner à l'un des plus grands de l'Histoire des sports de combat, un certains Mark Hunt. Et lorsqu’on le regarde combattre, on ne peut s’empêcher de voir des similitudes avec ce dernier. Quasiment deux décennies séparent les deux poids lourds mais leur origine les rapproche. Ajouter à cela un style de combat identique et une même morphologie, et vous pouvez commencer à vous demander si l’UFC n’a pas mis la main sur l’héritier de la légende.
A seulement 24 ans, Tai « Bam Bam » Tuivasa fait parte du futur de l’UFC. On lui souhaite d’être le digne successeur du Super Samoan.
Tai « Bam Bam » Tuivasa pour vous servir.
