Procès pour viol de Conor McGregor : un avocat s'en prend au combattant, "ce n'est pas un homme, c'est un lâche"

À son procès, Conor McGregor a continué de nier en bloc le viol, et sa défense a ramené de nouveaux éléments sur la table. Coté accusation, l'avocat de Nikita Hand est revenu à la charge.

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Le procès pour viol intenté à Conor McGregoret à son collègue et ami James Lawrence se poursuit devant la Haute Cour de Dublin. La plaignante Nikita Hand affirme qu'elle a été violée par le combattant de MMA en décembre 2018. L'affaire prend forme et de nouveaux éléments sont révélés. Le co-accusé s'est exprimé le 19 novembre, et a soutenu la version de l'Irlandais, celle d'une relation sexuelle consentie entre Hand et McGregor. Du coté de l'accusation, le ton monte d'un cran, on affirme que l'acte était tout sauf volontaire, en s'en prenant personnellement à Conor McGregor.

McGregor continue de nier en bloc, et sa défense ramène de nouveaux éléments

Jugé pour viol présumé, Conor McGregor a exprimé haut et fort son innocence, déclarant que les accusations à son égard étaient des mensonges. Le combattant irlandais a affirmé avoir eu des relations sexuelles consenties avec Hand, deux fois, au Beacon Hotel à Dublin. Il a également affirmé devant le tribunal que la plaignante a eu des relations sexuelles avec son associé et co-accusé James Lawrence. Ce que Hand ne reconnait pas. Le "Notorious" a aussi révélé avoir pris de la drogue durant les heures autour du viol présumé.

Lawrence, collègue de la star de l'UFC et co-accusé dans cette affaire, a tenu à mettre McGregor hors de cause. Il a dit que lui et Danielle Kealey, la collègue de Hand, étaient dans une salle communicante pendant le viol présumé, ont eu des rapports sexuels à plusieurs reprises, et qu'il pouvait entendre les gémissements de Hand dans l'autre pièce, celle où était McGregor. Il a dit qu'il avait vu Hand au-dessus du combattant irlandais durant l'acte, et qu'elle ne semblait pas en détresse. Lawrence a également affirmé que Hand avait essayé d'initier une relation sexuelle avec lui "14, 15 fois". Pendant l'acte présumé entre Hand et Lawrence, la plaignante ne semblait également pas forcée ou mal à l'aise, selon le co-accusé et proche de McGregor.

Selon l'Irish Mirror, des images de vidéo surveillance montrent Lawrence et Hand dans l'hôtel et l'ascenseur, se donnant des signes d'affection publics. Hand a annoncé qu'elle était en état d'ébriété à ce moment-là. L'avocat de McGregor, Remy Farrell, a déclaré que la vidéo surveillance montrait la plaignante faire une "danse de la victoire" après avoir envoyé un SMS à son petit ami, où elle n'a pas dit qu'elle était à l'hôtel. Sur ces images, l'avocat de la défense a déclaré que Hand paraissait "heureuse, heureuse, heureuse jusqu'au bout".

L'avocat de Nikitia Hand revient à la charge

Face à la plaidoirie offensive du camp McGregor, John Gordon, avocat de Hand, a musclé son jeu. L'avocat est revenu sur les faits présumés, à savoir un viol caractérisé de la plaignante. Il a évoqué le témoignage de l'ambulancière Eithne Scully, qui a indiqué que la scène dans l'ambulance avec Hand après le viol était"l'une des pires qu'elle ait jamais vécues", selon elle. De plus, M.Gordon a ajouté que les paramédicaux, les psychologues et les médecins ont tous soutenu la version des faits décrite de Nikita Hand.

Selon l'avocat de la plaignante, McGregor a clairement une stratégie pour sortir relaxé de cette affaire. McGregor a admis qu'il payait les frais de justice de Lawrence pour ce procès, ce que l'avocat de la plaignante a utilisé pour affirmer qu'il s'agissait d'une stratégie coordonnée par les deux accusés, pour faire retomber le tort sur Lawrence, et mettre McGregor hors de cause."Vous êtes vendu comme un chiot par cet homme arrogant", a déclaré John Gordon. L'avocat de Nikita Hand est allé très loin pour accabler McGregor, il a déclaré à son égard : "Ce qu'il aurait dû faire s'il était un homme, c'est s'excuser auprès de ma cliente pour ce qu'il lui a fait, ce n'est pas un homme, c'est un lâche, un lâche et vous devriez le traiter pour ce qu'il est". Une déclaration forte, qui devrait rester dans le procès.

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