Sans être partisan, on ne serait pas contre l'idée de voir un gars comme Darren Till champion de l'UFC. Non pas qu'on n'aime pas Tyron Woodley, qu'on peut objectivement considérer comme l'un des welters les plus solide de l'histoire. Mais l'Anglais souffle une petite brise très rafraîchissante qui fait le plus grand bien à l'UFC.
Une histoire compliquée
L'histoire personnelle de Till est déjà assez folle. Gamin des quartiers pauvres de Liverpool, le jeune Darren excelle un peu trop dans les sports de combat. A tel point que vers 20 ans, il sort un peu trop et a une certaine tendance pour la castagne.
Un soir en boîte de nuit, l'embrouille tourne mal et le jeune combattant reçoit deux coups de couteau dans le dos. Il s'en sort bien, mais décide de tourner la page pour se concentrer uniquement sur les arts martiaux. Il déménage au Brésil, où il restera exilé presque quatre ans, avant de revenir dans sa ville d'origine et de faire son trou à l'UFC.
Une personnalité attachante
Cette histoire assez dingue couplée à une personnalité attachante donnent envie de supporter le Britannique. Toujours souriant, enjoué, excité même, il offre des moments de spontanéité dont le sport de haut niveau manque parfois trop. Il n'y a qu'à penser à ce sparring improvisé contre Mike Perry pour s'en convaincre.
A l'approche d'un combat, Darren Till est motivé mais toujours aussi joyeux. Son entrée dans l'octogone sur le son de Sweet Caroline lors de la première Fight Night dans sa ville de Liverpool était magnifique. Son accent chantant, qui sonne bon les bas fonds de Liverpool, ajoute au tableau une touche de folklore qui ne nous déplaît pas. Si on conclut en pensant à son style spectaculaire, tout en striking agressif, on ne peut qu'apprécier The Gorilla !