Ni plus ni moins qu'un empire. Avec l'UFC, Dana White s'est créé un véritable monopole du MMA professionnel dans le monde. L'organisation la plus puissante de la planète réalise des bénéfices records, et le patron voit sa fortune grimper à un niveau colossal.
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Une somme à neuf chiffres
Au moment où Dana White rachète l'Ultimate Fighting Championship, le 1er janvier 2001, l'organisation est mal en point. Si bien que le fantasque patron permet aux frères Fertitta de racheter l'UFC pour seulement deux millions de dollars et de faire de White le nouveau boss. Après quelques années compliquées, l'UFC et son nouveau président s'emparent du monopole du MMA dans le monde. Plus de vingt ans après en avoir pris les rênes, Dana White en a fait l'une des organisations sportives les plus lucratives du monde.
Et si l'UFC grossit, la fortune de Dana White également. Si l'on estime que sa rémunération personnelle avec la promotion de l'organisation se situe autour des 20 millions de dollars par an, sa richesse personnelle est aujourd'hui estimée à 500 millions de dollars. Un énorme bond par rapport à ce qu'il touchait lorsqu'il était professeur d'aérobic, bien avant l'UFC.
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La rémunération à l'UFC au coeur de la polémique
Si Dana White a le compte en banque bien rempli, celui de ses combattants l'est beaucoup moins. La rémunération de ces derniers au sein de l'UFC est le combat de beaucoup qui se plaignent d'être mal payés par rapport à ce que rapporte l'organisation.
Certains ont même quitté l'UFC pour d'autres ligues, à l'image du Franco-Camerounais Francis Ngannou, parti pour le PFL en 2023. Convoité par l'UFC, Cédric Doumbè, également signé avec la Professionnal Fighters League, a annoncé dans une vidéo que la ligue de Dana White lui proposait 20 000 dollars par combat cette année. Le PFL ? 140 000 dollars. Le calcul est vite fait pour ces combattants, loin d'avoir la même rémunération que le patron de l'UFC.