Ça commence à sentir très mauvais en ce qui concerne le retour de Conor McGregor à l'UFC. Actuellement dans la tourmente suite à une nouvelle accusation de viol à son encontre, le "Notorious" devait également réintégrer les listes de tests antidopages de l'USADA avant le 16 juin s'il voulait combattre en 2023. Une démarche administrative qu'il n'a pas faite à temps, compromettant ainsi son combat contre l'Américain Michael Chandler.
Pas de retour en 2023 pour Conor McGregor ?
Pour combattre à l'UFC, il faut ainsi être présent sur les listes antidopages de l'USADA 6 mois avant le combat, ou en cas de dérogation exceptionnelle, faire preuve de 2 tests négatifs. Le dernier évènement de l'UFC en 2023 étant prévu le 16 décembre, McGregor avait donc jusqu'au 16 juin pour réintégrer les listes. Ce qu'il n'a pas fait. Une information d'abord révélée par MMA Uncensored, puis confirmée par Michael Chandler en personne dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux :
“Les gars, vous avez tous vu les nouvelles : Conor ne s’est pas fait tester par l’USADA. Il reste cent soixante-dix-neuf jours avant le 16 décembre, qui est censé être le dernier évènement numéroté de l’année. L'USADA est venu aujourd'hui et en a remis une couche. Où es-tu passé mon gars ?”
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Des soupçons de dopage toujours plus présents
Une non-présence sur les listes qui, en plus de jeter un doute sur son retour à la compétition, éveille encore un peu plus les soupçons. En effet, pendant son absence pour blessure durant laquelle il n'a pas été testé, Conor McGregor a pris un volume musculaire certain. Ce qui a laissé penser à de nombreux observateurs qu'il se dopait. Notamment Henry Cejudo, ancien double champion, qui avait fait part de ses certitudes à ce sujet sur sa chaine YouTube :
"C’est fou. Ce sont des choses à mettre en avant. C’est fou. Les stéroïdes ne vont pas t’aider, Conor. Bien sûr qu’il prend cette m*rde en sachant qu’il n’a pas été testé cette année. Mais ça ne va pas l’aider. Le mec doit rester loin de la drogue. C’est ce qu’il doit faire."