Le procès initial anti trust envers l'UFC est sur le point de devenir une histoire ancienne. Ce procès initial couvrait les combattants de 2010 à 2017 ayant combattu sur le sol américain. Au total l'organisation va payer 375 millions de dollars aux plaignants, un montant validé par le juge. Les plaignants vont donc être satisfaits, une décision qui convient à l'un et l'autre camp impliqués dans ce procès, qui aurait pu faire vaciller l'UFC. L'organisation américaine était poursuivie, entre autres, pour avoir fait couler ses concurrents, en les rachetant, afin de conserver un monopole sur le marché du MMA, une pratique illégale.
Le procès anti trust contre l'UFC trouve une issue finale
Un accord de règlement dans le procès antitrust de l'UFC vient d’être approuvé, ce qui met fin à une affaire qui dure depuis 10 ans. Le juge de l'affaire, Richard Boulware, a donné son approbation pour que l'UFC paye 375 millions de dollars aux plaignants, pour enfin conclure le procès antitrust. Un montant déjà augmenté par rapport au précédent montant, qui était de 335 millions de dollars.
Maintenant que le juge a validé cette issue, l'UFC doit faire le paiement, et les avocats doivent organiser le versement de la somme aux combattants, ainsi que régler tous les frais. Eric Cramer, l'avocat principal des plaignants, a déclaré à MMA Fighting : "Nous sommes extrêmement heureux que le juge Boulware ait accordé une approbation préliminaire au règlement de 375 millions de dollars de l’affaire Le v. Zuffa. C’est une réalisation monumentale qui apportera un soulagement significatif à des centaines de combattants de MMA méritants. Nous honorons nos courageux représentants des plaignants qui se sont battus pour ce résultat pendant dix ans. Et nous sommes impatients de poursuivre des changements commerciaux importants et d’obtenir davantage de dommages et intérêts dans notre deuxième affaire antitrust contre l’UFC". Malgré la conclusion de ce procès, un deuxième procès anti trust contre l'UFC est toujours en cours, en ce qui concerne les combattants de 2017 à aujourd'hui.
Un procès crucial pour l'UFC
Le procès anti trust de l'UFC est un sacré morceau pour l'organisation américaine. L'UFC a en effet eu recours à des stratégies illégales pour garantir son monopole sur le MMA et ainsi faire la pluie et le beau temps en ce qui concerne les contrats des combattants, notamment en usant de contrats exclusifs et en faisant l'acquisition d'organisation de MMA, afin d'éliminer des concurrents, des pratiques déloyales et interdites par la loi. Une stratégie néfaste pour le milieu du MMA, qui a été très négative pour les combattants, qui n'avaient d'autre choix que d'accepter les bas salaires et les contrats rigides de l'UFC, organisation reine du MMA.
Au total, c'est plus de 150 déclarations qui ont été fournies au tribunal par des combattants de l'UFC. De nombreux athlètes, y compris certains anciens champions de l'UFC, ont parlé dans leurs déclarations de graves problèmes physiques et des difficultés financières, directement liées à leurs investissement et performances à l'UFC. Aujourd'hui ces injustices sont enfin reconnues et sanctionnées. Le deuxième procès antitrust, concernant les combattants de 2017 à aujourd’hui, a toujours lieu au tribunal.