Si l'UFC est devenu en une vingtaine d'années l'une des organisations sportives les plus puissantes dans le monde, c'est en partie grâce à son président, Dana White. Véritable génie marketing, le "chairman" a, en un peu plus de 20 ans, transformé la marque à trois lettres, passant d'une entreprise au bord de la faillite à une multinationale surpuissante pesant plusieurs milliards de dollars. Cette réussite s'est néanmoins construite aux dépens de certains membres de l'UFC, à commencer par les combattants. L'un d’eux a d'ailleurs bien failli le faire payer à Dana White.
Un combat de boxe contre Tito Ortiz
Businessman aguerri, Dana White a également un passif étoffé au sein des sports de combat. Membre d'un club de boxe à ses débuts, Dana White serait selon certains un pratiquant d'anglaise complet. Un passif qui aurait pu le faire affronter, lors d'un combat de boxe l'ancien champion des poids lourds légers de l'UFC, Tito Ortiz.
Tito Ortiz était en cours de négociations pour un nouveau contrat avec nous. On se détestait tellement que Lorenzo Fertitta a fait ce marché. Tito n’a jamais été un grand boxeur. Mais il travaillait sur sa boxe avec Fernando Vargas et commençait à avoir confiance en ses capacités. Il a donc demandé à Lorenzo d’ajouter comme stipulation à son contrat un match de boxe en trois rounds avec moi. Trois fois trois minutes. J’ai dit à Lorenzo oui, signe le contrat
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Dana White très confiant
Si la perspective de partager le ring avec un combattant professionnel peut paraître proche d'une envie suicidaire, Dana White s'est montré, au cours d'une interview avec le média Bartool Sport, assez confiant quant à ses chances de gagner.
Laissez-moi être très clair. Si c’était dans une configuration MMA, Tito me tuerait. Il exécuterait un double leg takedown et m’écraserait contre la cage. Tito mettrait littéralement ses coudes dans mon crâne. En revanche, dans un match de boxe, j’allais le faire passer pour un idiot. Il le savait, et c’est pour ça que ce match n’a jamais eu lieu.