Longtemps considéré comme un sport barbare, trop violent pour être médiatisé et être accessible au grand public, le MMA a, au fil du temps, réussi à redorer son image et à se constituer un public. Un succès notamment dû à la popularité de l'organisation numéro 1 du sport, l'UFC.
Autrefois proche de la faillite, la ligue américaine s'est aujourd'hui affirmée comme l'une des organisations de sport les plus importantes et les plus puissantes au monde. Un succès symbolisé par sa réussite économique, racheté en 2016 pour 4 milliards de dollars par le groupe Endeavor, l'UFC génère aujourd'hui des revenus records.
Une somme folle et des records en pagaille
Autrefois blacklisté et proche de la faillite, l'UFC est aujourd'hui une organisation rentable et florissante. Lors d'une récente interview, Ari Emmanuel, le PDG d'Endeavor a révélé que les gains générés en 2022 par la ligue de MMA avaient battu de nouveaux records.
Les 21 événements UFC organisés cette année ont tous permis de remplir la salle à 100 %, une très belle performance qui a permis à l'UFC de cumuler 29 évènements d'affilée à guichets fermés. L'UFC a également eu un énorme engagement de la part de ses sponsors en 2022, nous permettant notamment de faire doubler notre fan base aux États-Unis depuis 2021.
Cette année 2022, décrite comme la meilleure jamais réalisée, aurait ainsi permis à l'UFC de réaliser un chiffre d’affaires d'1,3 milliard, une somme en hausse de plus de 220 millions de dollars par rapport à l'année 2021.
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Une rémunération des combattants qui fait scandale
Si l'année 2022 avait permis d'augmenter de manière conséquente les gains de l'UFC, la polémique autour de la rémunération des combattants a elle aussi connu une forte hausse. De plus en plus mécontents, de nombreux combattants de l'organisation refusent de combattre tant que leurs conditions de travail ne seront pas améliorées. Des revendications poussées notamment par Paulo Costa ou Francis Ngannou.