L'UFC est dernière dans les classements des finalisations en 2024, selon une étude

C'est une statistique qui devrait faire mal à l'UFC, la ligue numéro 1 de MMA. En 2024, les combattants de l'UFC ont moins finalisé leurs combats que les combattants des autres grosses organisations, comme le PFL, le KSW ou encore l'Oktagon. Une statistique qui pourrait, contrairement à ce qu'on peut penser au premier abord, plutôt être un marqueur du bon niveau global de l'organisation américaine.

L'UFC en dernière place des classements sur les finalisations des combats en 2024, toutes organisations confondues

Selon une étude du data scientist Nate Latshaw, publiée sur les réseaux sociaux, l'UFC est en dernière place parmi les grosses organisations en ce qui concerne les finalisations. Une place difficile pour la ligue majeure du MMA, qui se doit d’être spectaculaire. Sur les 10 principales ligues de MMA dans le monde (Cage Warriors, KSW, Brave CF, RIZIN, LFA, Cage Fury FC, PFL, ONE, Oktagon MMA et UFC), la ligue majeure de MMA se classe au dernier rang en termes de finalisations.

Selon les statistiques de Nate Latshaw, seulement 44,8 % des combats de l'UFC en 2024 se sont terminés par un KO, un TKO ou une soumission. C'est le chiffre le plus bas de toutes les grandes ligues de MMA. A titre de comparaison, ce chiffre est à 65,9 % au Cage Warriors, ce qui en fait le la ligue numéro un, 63 % au KSW et 61,8% au RIZIN, l'organisation japonaise de référence. Le data scientist a également observé qu'à l'UFC le taux de finalisation a baissé lors des 10 dernières années, passant de 33 % en 2015, toutes catégories comprises, à 29 % 2024, ce qui a de quoi inquiéter les fans de l'UFC.

Un fait qui n'est pas une preuve d'un moins bon niveau à l'UFC

Mais comment expliquer ces chiffres de l'UFC, qui reste la ligue majeure de MMA ? A première vue on pourrait penser que plus les combattants d'une organisations sont compétents, plus ils produisent des finalisations. Mais cette analyse pourrait s'avérer assez inexacte. Au contraire, on observe que très souvent les combats de très haut niveau donnent des rencontres assez stratégiques, qui ne se terminent pas par une finalisation.

Ça a été le cas par exemple lors du combat pour le titre bantamweight entre Merab Dvalishvili et Sean O'Malley, deux combattants au sommet de leur art, qui s'est fini par une décision. Le combat pour le titre des poids mouches féminin entre Valentina Shevchenko et Alexa Grasso s'est lui aussi fini par une décision. Les finalisations témoignent le plus souvent d'un écart de niveau entre deux combattants dans un domaine précis, et non pas d'un bon niveau global du roster.