Jon Jones échappe à la prison. Le champion des poids lourds de l’UFC, qui défendra sa ceinture le 16 novembre 2024 face à Stipe Miocic, a récemment dû faire face à des problèmes personnels. À 37 ans, le combattant, souvent impliqué dans des affaires judiciaires, s’est retrouvé devant un juge pour des accusations liées à un contrôle antidopage. Crystal Martinez, une plaignante, affirme que Jones l’a menacée et lui a confisqué son téléphone lors d’une tentative de prélèvement d'urine. Malgré ces accusations, le verdict est tombé en faveur de Jones, qui reste libre et concentré sur sa prochaine défense de titre.
Un accord trouvé avec la justice
C'est dans le Comté de Bernalillo à Albuquerque, au Nouveau-Mexique, qu'un accord a été conclu entre la défense et les procureurs pour l'abandon des accusations envers Jon Jones. Présent en visioconférence à côté de son avocat, "Bones" a nié les accusations et plaidé non-coupable pendant ce jugement. Il a cependant accepté de suivre quatre heures de cours sur la "gestion de la colère" et sera en sursis pour les 90 prochains jours. Jon Jones a alors publié une déclaration sur les réseaux sociaux peu de temps après sa comparution devant le tribunal, où il dit rester concentré sur son retour dans la cage.
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Jon Jones, un "habitué" de la justice
Jon Jones, souvent impliqué dans des affaires judiciaires, n'en est pas à son premier démêlé avec la justice. En 2015, il avait été impliqué dans un délit de fuite après une collision violente avec un autre véhicule. Puis, en 2021, son nom a de nouveau fait la une pour des accusations de violences domestiques. Quant à l'antidopage, il avait déjà connu des problèmes en 2018 pour violation de ce même règlement. Après une absence de huit mois, Jon Jones a signé un retour en soumettant Cyril Gane de manière expéditive. Aujourd'hui, il s’apprête peut-être à disputer son dernier combat face à Stipe Miocic au légendaire Madison Square Garden de New York.