En France, le MMA a pris une ampleur gargantuesque. A tel point que les combattants français sont désormais des noms qu’il ne faut pas négliger au sein de l’UFC. L’ère des pionniers Cyrille Diabaté et Cheick Kongo est loin, c’est aujourd’hui Ciryl Gane, Benoît Saint-Denis ou encore Nassourdine Imavov et Manon Fiorot qui font la fierté du public tricolore. L’Ultimate Fighting Championship a même son rendez-vous annuel en septembre à l’Accor Arena de Paris. Pourtant, ce n’est pas nouveau que des Français se placent parmi le gratin mondial des sports de combat. Les coachs de l’Hexagone sont depuis longtemps convoités par les plus grands champions de l’UFC. Ancienne star de muay-thaï en France mais aussi en Thaïlande, pays de cette discipline de boxe pieds-poings, Jean-Charles Skarbowsky est aujourd’hui reconverti comme entraîneur.
A lire aussi :Le président de l'UFC fou furieux à propos de Jon Jones et de son classement
Le Français a fait le premier pas
Il a notamment ouvert ses propres camps de boxe à Bangkok, mais aussi à Paris. Ce dernier a travaillé avec les plus grands noms du MMA au monde à savoir George Saint-Pierre ou encore Jon Jones. Lors de son passage sur la chaîne YouTube “The Fight Club”, celui qui était surnommé “The Tattooed Dragon” a raconté sa rencontre avec le combattant américain de l’UFC qui s’apprête à faire son retour en novembre prochain. “Je ne m’intéresse pas trop au MMA, mais je reçois toujours beaucoup de nouvelles à ce sujet. Sur les réseaux sociaux tu n’as que ça. Donc j’ai vu Jon Jones avec un ami à moi, et je lui ai envoyé un message pour lui dire que si Jones était intéressé, je pouvais venir aux États-Unis pour lui enseigner quelques trucs. C’est moi qui ai fait le premier pas, et après le premier entraînement, il m’a dit qu’il voulait que je reste pendant toute sa prépa pour Stipe Miocic”, a expliqué le coach de 49 ans avant de poursuivre.
Jon Jones veut continuer à s’exercer avec Skarbowsky
“Ça aurait été avec grand plaisir pour moi, mais avec ma salle à Paris, mes enfants et ma vie, je ne peux pas me permettre de partir trois mois et tout lâcher ici. Par contre, j’ai accepté de passer des séjours de deux semaines pour l’aider et l’entraîner. Donc là je repars début septembre pour une dizaine de jours, je vais essayer de lui montrer le plus de choses sur cette période. Après il faudra qu’il travaille ces choses par lui-même. Des fois il me dit : ‘Je ne vais pas me servir de ça’, mais quand un point l’intéresse vraiment, il demande à approfondir. J’ai été charmé par sa manière d’être. Je suis devenu un grand fan. Il a une certaine aura, une classe, mais il peut aussi être timide et réservé. Après deux jours, il a mis une photo de moi sur son Instagram pour me remercier, avec mon nom. J’estime que c’est un cadeau à 50.000 dollars.” Le genre de rencontre qui marque à vie et qui pourrait permettre à Jean-Charles Skarbowsky de gagner en notoriété. Jon Jones a semble-t-il été impressionné par le savoir-faire et l’expérience du Français.
