Le boss de l'UFC tire constamment sur le PFL, l'organisation rivale qui ne cesse de marquer des points, notamment avec la signature de Ngannou et son combat de retour le 19 octobre. Interviewé à ce sujet lors de la conférence de presse de l'UFC 307, Dana White a clairement remis en cause la rentabilité financière du PFL, qui selon lui n'est pas gérée de manière perenne. Distribuant de très gros salaires, Dana White pense que la stratégie du PFL n'est pas la bonne, et que l'organisation américaine va dans le mur avec son événement très couteux du 19 octobre. Une sévère critique du boss de l'UFC, qui en profite pour rappeler le niveau sportif supérieur de son organisation.
Dana White remet en cause la rentabilité financière du PFL
"Je pense que lorsque vous perdez autant d'argent qu'eux, allez-y", a déclaré Dana White à MMA Junkie et à d'autres journalistes lors de la conférence de presse de l'UFC 307. "(Donn Davis, boss du PFL) vient de sortir récemment : « Vous savez, nous allons dépenser plus d’argent qu’eux pour la Sphère. » Cela semble vraiment génial. Combien de billets allez-vous vendre ?" réagissant aux dernières déclarations du PFL, qui prétendait organiser un plus gros événement que la Sphere lors du retour de Ngannou le 19 octobre, Dana White apparait très septique.
Le boss de l'UFC doute clairement de la rentabilité financière et des capacités de gestion du PFL, qui selon lui font énormément d'erreurs "Ils ne sont pas très brillants. Ils coulent. Ils sont nuls. Ils ne sont pas bons dans ce qu’ils font, alors je suppose que vous continueriez à essayer tout ce que vous pouvez pour que quelque chose colle".
Le patron de l'UFC vante le niveau sportif de son organisation
Au-delà de tacler l'organisation en elle même, Dana White met clairement en cause le niveau sportif global du PFL, qui selon lui est bien en dessous du niveau de l'UFC, qui est considérée comme l'organisation reine du MMA : "C'est juste un autre niveau quand on arrive ici" "Ils le ressentent. Vous pourrissez au PFL pendant des années ou au Bellator et vous arrivez enfin ici, vous le ressentez". Dana White dit clairement que le top 5 de l'UFC est le top du MMA mondial, un top que les autres organisations n'atteignent pas : "quand vous arrivez ici et que vous commencez à vous classer parmi les cinq premiers, les trois premiers, cela devient plus difficile".
Le top 15 de l'UFC est très souvent considéré que l'élite du MMA mondial, ce qui met d'office les autres organisations sur le coté. Pourtant, il y a des combattants d'élite en dehors de l'UFC, comme le triple champion du ONE FC Anatoliy Malykhin ou encore Usman Nurmagomedov au Bellator. Si le PFL est une organisation majeure, elle n'a pas encore le niveau global de l'UFC, qui est bien installée et a fait ses preuves depuis des dizaines d'années, il faudra encore du temps au PFL pour se hisser à ce niveau.