Le 3 mars dernier, Ciryl Gane affrontait Jon Jones à la T-Mobile Arena de Las Vegas, à l'occasion de l'UFC 285. Un choc au sommet qui devait décider du destin de la ceinture poids lourd, laissé vacante depuis le départ de Francis Ngannou, en début d'année. Dépassé dès les premiers instants du combat, le "Bon Gamin" s'inclinera finalement sur une soumission, après seulement deux petites minutes.
Un véritable désaveu pour le natif de la Roche-Sur-Yon qui se sera incliné, une nouvelle fois, à cause de ses lacunes au sol. Désireux d'aider Ciryl Gane dans le secteur de la lutte et du grappling, le multiple champion des poids légers Khabib Nurmagomedov, avait précédemment proposé son aide au Bon Gamin.
"C'est gentil"
Récemment interrogé par le Mirror, Ciryl Gane a pu revenir sur l'offre de coaching faite, il y a quelques mois, par le Daghestanais
C’est vraiment gentil de sa part, mais j’ai un autre travail, et c’est celui d’être père. J’ai deux filles et c’est un vrai travail que beaucoup de gens sous-estiment. Quitter ma famille pendant six mois est impossible. Certains parlent d’un an et d’autres choses du même genre. Si je pars deux ou trois semaines, ma famille me manque beaucoup. Amener des gens au gymnase, ça, c’est une possibilité, avoir des gars de haut niveau en judo, en lutte ou en boxe.
Un changement de statut
Arrivé à l'UFC en 2019, Ciryl Gane a connu, au sein de la catégorie poids lourd, une ascension fulgurante. Propulsé sur le devant de la scène après sa victoire face à Derrick Lewis, il a affronté, en début d'année, Jon Jones, considéré comme le plus grand combattant de MMA de l'histoire. Un changement de statut qui a marqué le "Bon Gamin".
Il y a quatre ans, personne ne me connaissait et il était facile d'être constamment à la salle de sport. Aujourd’hui, c’est différent, j’ai de nombreuses sollicitations que je dois gérer. Comme tout le monde dans ce sport, lorsque vous avez du succès, vous devez préparer votre après carrière.