"En tant que combattant de MMA, nous ne pouvons pas boire, pas fumer", la phrase est signée Georges St-Pierre, légende vivante des arts martiaux mixtes. Mais cette maxime ne s'applique pas à tous les athlètes. Actuel top 13 de de la catégorie des moins de 77 kilos à l'UFC, Carlos Prates ne mène pas la vie la plus saine, fumant près de 10 cigarettes par jour. Cela ne l'empêche pas, pour le moment, de performer dans la cage. Preuve en est sa dernière victoire obtenue par KO face à Neil Magny.
Carlos Prates, un OVNI à l'UFC
"J’aime bien que les gens me comparent à Romario (ndlr, le légendaire footballeur brésilien) parce que j’aime sortir, boire et fumer". Une déclaration signée Carlos Prates dans un entretien accordé à Ag Fight qui présente on ne peut mieux le personnage. Dans un monde du MMA où les Makhachev, Topuria et autres Muhammad prônent un mode de vie sain, sans excès, le combattant auriverde détone. Détoner, Prates le fait aussi dans la cage avec un style de combat ultra-agressif qui lui permet de rapidement gravir les échelons à l'UFC.
Recruté par la grande ligue du MMA en 2023, celui qu'on surnomme "The Nightmare" enchaine les performances marquantes dans l'octogone. Son bilan en 2024 ? 4 combats pour autant de victoires de de finishs avant la limite. Le dernier en date face au redoutable Neil Magny, qu'il a terminé par KO dans la première reprise.
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Une cote de popularité qui grimpe
Grâce à ce succès retentissant, Carlos Prates a fait son entrée dans le classement de l'UFC à la 13e position. Dans une catégorie des moins de 77 kilos très dense, le combattant a déjà défié sa prochaine cible en tête, l'Australien Jack Della Maddalena, actuel numéro 4. Une piste ambitieuse.
Une chose est sûre, Prates s'est construit une base de fans solide en 2024. Aussi bien par ses performances dans la cage que par son authenticité en dehors. Capable de célébrer une victoire en ouvrant et buvant une bouteille de whisky au LFA (organisation américaine), il intrigue. Et il compte bien continuer de la sorte : "Je suis ici (ndlr, à l’UFC) mais si vous venez dans mon quartier, on échangera de la même façon, clame-t-il en interview. Je suis juste comme ça, je ne peux pas m’inventer un personnage. Si je fais semblant, vous vous en rendriez compte et vous vous diriez : "mais il n’a rien à voir avec celui qu’on connait. Je ne vais pas changer."