Le retour de Benoît Saint-Denis approche à grands pas. Le 28 septembre prochain, le Français sera le main-event de l’UFC Paris 3 lors de son combat face au Brésilien Renato Moicano. L’occasion d’être interviewé par de nombreux médias durant sa lourde préparation en vue de cet affrontement. “God of War” a notamment accordé une longue interview au site internet Le quotidien du sport. Le chouchou du public tricolore est revenu, en particulier, sur sa défaite face à Dustin Poirier en mars dernier et sur la montée du MMA en France. Mais l’ancien membre des forces spéciales a aussi évoqué le dopage, très présent dans sa discipline.
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“Les Américains sont beaucoup moins regardants sur cet aspect”
“Le dopage. Il est clairement présent. De une, l’organisation est privée. De deux, c’est une organisation américaine. Les Américains sont beaucoup moins regardants sur cet aspect. Les Brésiliens, les Russes, aussi, ont une relation avec les hormones et les substances illicites, très différente de la nôtre. En France, on porte un regard très critique sur le dopage. C’est une chance. Mais ce n’est pas vrai partout. Ce n’est pas toujours évident pour nous, combattants français, de comprendre cela. Cela fait partie du jeu”, a expliqué l’homme de 28 ans, comme souvent, sans langue de bois avant de poursuivre.
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BSD estime que les Français sont plus sanctionnés que les autres
“Il faut l’accepter. Les Américains sont aussi dans cette discussion récurrente de savoir qui est le meilleur athlète. C’est impossible de le faire selon moi car il y a eu tellement d’époques différentes. Il faut plutôt comprendre et dire qu’il y a un meilleur athlète de sa période. Un athlète comme Jon Jones a été contrôlé plusieurs fois positif. Cela pose question. Pourtant, il reste LA superstar du MMA américain. Chez nous, Richard Virenque a été contrôlé une fois, cela a été terminé pour lui.” BSD a l’impression que les Français sont davantage sanctionnés par rapport aux athlètes de beaucoup d’autres pays. “Même là dans le tennis on l’a vu (avec Jannik Sinner finalement innocenté après deux tests positifs au clostébol en mars, Ndlr). C’est une histoire rocambolesque encore une fois, continue Benoît Saint-Denis. Je fais très attention à cela. Quand on me prescrit des médicaments, on peut regarder sur un site s’ils rentrent dans la liste ou pas. En réalité, les gens savent très bien ce qu’ils font. Les sportifs de haut niveau sont des gens intelligents. Il ne faut pas prendre les gens pour des abrutis. C’est dommage. Mais cela n’appartient pas qu’à mon sport. C’est présent partout.”