Considéré comme l'un des meilleurs poids légers de la planète, Benoit Saint-Denis s'est imposé à l'UFC grâce à un style spectaculaire dans l'octogone et un franc-parler assumé en dehors. Quand il a quelque chose à dire, l'ancien membre des forces spéciales ne passe pas par quatre chemins. Y compris quand il s'agit d'Islam Makhachev, actuel champion de sa catégorie, que BSD vient ouvertement d'accuser de dopage.
Les accusations de Benoit Saint-Denis envers le clan Nurmagomedov
Ayant déjà épinglé Jon Jones à ce sujet, Benoit Saint Saint-Denis s'en est cette-fois pris à Islam Makhachev et au clan de Khabib Nurmagomedov. Dans un entretien accordé au quotidien Le Figaro, le "God of War" a accusé l'équipe daghestanaise d'avoir régulièrement recours au dopage :
"Concernant la famille Nurmagomedov, par exemple, je n’ai plus aucun doute : ils sont chargés comme des mules. Ils sont intelligents dans leur manière de se doper, mais ils savent très bien le faire. Makhachev s’est fait choper au meldonium par exemple. C’est un produit qui a fait que l’ensemble de la fédération russe a été sanctionné et retirée des Jeux olympiques de 2016. Le champion actuel des poids-légers de l’UFC s’est fait attraper en 2016 !"
"Pas la même relation avec les hormones et le dopage que la nôtre"
Dans la suite de l'interview, Benoit Saint-Denis a continué son analyse en pointant de doigt la responsabilité de l'UFC dans cette engrenage du dopage :
"L’UFC est une organisation américaine. Les Américains n’ont pas la même relation avec les hormones et le dopage que la nôtre. Par exemple, pour les basketteurs et le football américain il y a la «off season» et la «on season». Les gars vont jouer pendant six mois uniquement, et pendant les six autres ils vont se préparer pour la saison ; là, ils auront des périodes où ils ne seront pas soumis à des contrôles, et où ils auront malheureusement une liberté aux produits. C’est une chose qui existait à l’UFC avant le partenariat avec l’USADA, arrivée en 2016 : tous les monstres qui étaient là avant, même s’ils ont arrêté les produits et perdu beaucoup des effets positifs, en gardent des traces dans l’organisme. Il est modifié, un peu comme l’ARN avec le vaccin du Covid."