Accusé de viol, McGregor dément, et parle d'une relation sexuelle consentie

Lors de son procès pour viol, Conor McGregor s'est défendu d'avoir violé Nikita Hand. Malgré l'ADN du combattant retrouvé sur la plaignante, l'affaire reste encore floue.

Conor McGregor
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Conor McGregor

Poursuivie pour viol, la plus grande star de MMA est aujourd'hui au cœur d'une affaire des plus difficiles, avec des accusations particulièrement lourdes. Conor McGregor est accusé, le 9 décembre 2018, d'avoir violé une femme dans sa chambre d’hôtel, alors qu'elle était sous l'emprise de la drogue et d'alcool. La victime présumée a eu des propos chocs pour décrire le viol qu'elle aurait subi. Le procès ayant commencé le 5 novembre, les deux parties du procès se sont déjà chacun exprimées. Conor McGregor a nié en bloc le fait d'avoir violé Nikita Hand, et parle d'une relation sexuelle consentie, son ADN a été retrouvé sur la plaignante.

Conor McGregor se défend d'avoir violé Nikita Hand

"J’ai été choqué et effrayé au-delà de toute croyance. C'est la chose la plus effrayante que j'ai vécue dans ma vie", aurait déclaré McGregor lorsqu'il a entendu pour la première fois que les autorités locales pourraient enquêter sur lui pour viol, selon The Irish Mirror. Présent devant la cour de Dublin, le combattant irlandais a nié en bloc les lourdes accusations qui sont portées contre lui. Lors de son témoignage, Nikita Hand, la victime présumée, a eu des déclarations glaçantes sur l'horreur que le combattant de MMA lui aurait fait subir. Des déclarations que McGregor ne cautionne pas, il aurait déclaré "des mensonges et encore des mensonges" à propos des accusations, selon The Irish Mirror.

Le combattant irlandais a lui une toute autre version de ce qu'il s'est passé le 9 décembre 2018, il a déclaré que c'est Hand qui avait initié le contact avec lui cette nuit-là, contrairement à ce qu'elle a annoncé. Il a également dit que Hand l'avait suivi dans sa salle de bain alors qu'il refermait son pantalon et lui avait fait des avances sexuelles. Le "Notorious" a déclaré que la plaignante lui avait ensuite fait une fellation, et qu'ils avaient ensuite eu une relation sexuelle consentie. Des traces d'ADN correspondant à celles de McGregor ont été retrouvées sur le corps et les sous-vêtements de Nikita Hand.

Une affaire qui reste encore assez floue

Lors des dernières audiences qui ont précédé le témoignage de McGregor mercredi, plusieurs témoins, dont le personnel des urgences, des détectives et des amis, se sont exprimés à la barre. Beaucoup d’entre eux ont confirmé la cohérence entre ce que Hand leur avait dit et le contenu du procès. De plus, des photos des blessures de la victime présumée ont été affichées au procès.

Mais d'autres éléments viennent à l'inverse étayer la version de McGregor, et rendre le témoignage de la plaignante plus complexe et discutable qu'il n'y parait. Danielle Kealey, collègue de Nikita Hand, présente avec elle à l’hôtel, ne savait pas ce qu'il se passait dans la chambre entre McGregor et sa collègue. Elle a déclaré que tout semblait bien aller quand Hand est apparu en sortant de la chambre d’hôtel de McGregor, et qu'elle n'a pas remarqué de blessures : "Tout allait bien et personne n'allait mal", aurait déclaré Kealey, selon BreakingNews.ie, "Je n’ai rien remarqué de ce qui s’est passé… J’ai été surpris parce que je n’ai rien vu. Je lui ai dit que je n’avais rien vu ni entendu".

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