Le 1er avril prochain aura lieu au Japon, dans la ville d'Osaka la 41e édition du désormais culte Rizin 41. Moins réputé que l'UFC, le Bellator, ou le ONE FC. L'organisation n'en reste pas moins une institution, prolongeant ainsi la longue tradition des promotions de sport de combat japonais.
Cette 41e édition du Rizin verra s'opposer en main event Makoto Dakahashi à Daichi Kitakata, pourtant, c'est le combat entre Ryusei Ashizawa et Koji Tanaka qui a beaucoup fait parler. Si ces noms peuvent sonner inconnu en Europe, les deux hommes ont trouvé une bonne manière d'assurer la promotion de l'évènement ainsi que de leur combat.
Une conférence de presse mouvementée
Si les conférences de presse sont souvent un moyen de répondre aux questions des médias et des fans, il arrive que des combattants en profitent pour faire monter la hype du futur affrontement. Si certains distribuent, à la manière de Conor McGregor, des phrases chocs ou des insultes à leur futur adversaire, d'autres n'hésitent pas à chercher l'altercation. C'est notamment le cas de Ryusei Ashizawa, le Japonais avait, le mois dernier, envoyé un violent coup de pied à son futur adversaire Koji Tanaka pendant la conférence de presse du Rizin 41.
Le Japon, terre du show
Si l'Asie est aujourd'hui moins sur le devant de la scène martiale, l'organisation majeure (le One FC) n'étant pas très suivie à travers le monde, le Levant a autrefois été l'épicentre des sports de combat.
Il y a une vingtaine d'années, le Pride était la plus grosse organisation de sports de combat au monde. Dépassant largement l'UFC, (à l'époque au bord de la faillite) la promotion japonaise comptait dans ses rangs les plus grands combattants de l'époque, de Fedor Emelianenko à Wanderlei Silva ou Dan Henderson, en passant par Mirko "CroCop" Filipovic, tous ont combattu dans la légendaire arène du Pride.