La lourde peine qu'encourt Christophe Galtier, placé en garde à vue à Nice

Christophe Galtier a été placé en garde à vue pour des soupçons de discrimination raciale lorsqu'il était entraineur de Nice. Des faits supposés qui pourraient lui valoir une lourde peine s'il est traduit en justice.

Christophe Galtier a été placé en garde à vue ce vendredi 30 juin.
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Christophe Galtier a été placé en garde à vue ce vendredi 30 juin.

Nouveau rebondissement dans l'affaire Christophe Galtier. Ce vendredi 30 juin, l'entraineur français, récemment remercié par le Paris Saint-Germain, a été placé en garde à vue à Nice en compagnie de son fils John Valovic-Galtier. Cela fait suite aux soupçons de discrimination raciale révélés il y a quelques mois.

Convoqué puis placé en garde à vue

L'affaire prend un nouveau tournant. En avril dernier, Julien Fournier, ancien directeur du football de l'OGC Nice, avait accusé Christophe Galtier de discrimination raciale lors de la saison 2021-2022, moment où il était entraineur des Aiglons. Le dirigeant avait même envoyé un mail à INEOS, propriétaire du club azuréen, pour faire part des échanges problématiques qu'il aurait eu avec le coach. Ce dernier se serait ainsi plaint du trop grand nombre de joueurs "noirs et musulmans" au sein de son effectif.

Convoqué ce vendredi 30 juin à Nice par les enquêteurs en charge du dossier, Christophe Galtier, ainsi que son fils qui était également à l'OGC Nice au moment des faits reprochés, ont donc été placés en garde à vue. Ce dans le but de les entendre et de faire la lumière sur cette affaire.

Une potentielle lourde peine

À l'issue de cette garde à vue, les enquêteurs auront deux options. Soit relâcher Christophe Galtier, soit le déférer devant le tribunal pour décider des suites judiciaires. Dans le second cas, l'homme de 56 ans pourrait être traduit devant la justice pour des faits de "discrimination fondée sur une prétendue race ou l'appartenance à une religion".

Ce qui lui ferait encourir une lourde peine si les faits sont avérés. En effet, d'après l'article 225-1 du Code pénal (consultable sur le site Légifrance), toute personne qui fait acte de discrimination risque jusqu'à 3 ans d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende. Mais avant d'en arriver-là, des preuves et témoignages seront nécessaires, personne ne s'étant réellement exprimé publiquement dans le cadre de cet affaire pour le moment.

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