Il y a des KO qu'on ne pourra jamais expliquer. Enfin en l'occurence, dans ce cas, l'explication est simple mais en même temps ça ne rend pas le résultat compréhensible. En 2002, en quart de finale du Grand Prix poids lourd du K1, plus grand tournoi de kickboxing au monde, Ernesto Hoost affronte Bob Sapp.
Même si le massif américain l'a battu quelques mois plus tôt, ce n'est que grâce à une blessure et le boxeur hollandais part largement favori. Il faut dire que Bob Sapp, on le sait encore plus maintenant, fait partie des pires combattants de l'histoire, même s'il a le mérite de ne jamais avoir reculé devant un défi.
Un KO venu d'ailleurs
Dès le début de combat, le futur vainqueur de Jérôme Le Bannermassacre les jambes de son adversaires. Il a bien compris que Bob Sapp n'a qu'un avantage : sa puissance. Il a même déjà remporté un tournoi de bras de fer face à des légendes comme Fedor.
En revanche, pour ce qui est de la technique, l'ancien joueur de football américain a toujours été catastrophique : c'est brouillon, il n'y a aucune stratégie et il mise tout sur le KO. Ernesto Hoost décide donc d'utiliser ses leg kicks pour casser son équilibre et l'achever ensuite, mais quand il s'approche pour terminer le travail, Sapp le connecte. Quelques minutes plus tard, Hoost s'effondre sous la pression adverse. Mythique !