Un an sans combattre. La pandémie de Covid-19 a touché de plein fouet tous les secteurs de la vie civile. Les sportifs ont souffert comme les autres, et les combattants peut-être même un peu plus. Mais aujourd'hui, la page se tourne et parmi les ambassadeurs du combat en France, Cyril Benzaquen a décidé de remettre les gants.
Le quintuple champion du monde de K1 sera la tête d'affiche de la Kickboxing Prestige le 8 juillet prochain au Paris Country Club. "Je suis hyper heureux de retrouver le ring. Je n'ai plus combattu depuis décembre 2019, explique-t-il à CNews. J’ai des fourmis dans les bras et dans les jambes".
Son combat est attendu et sera le main event d'une fight card qui propose 6 confrontations. Le Frenchy affrontera lui Angelo Mino, un très gros morceau qui affiche 24 victoires dont 20 par KO.
Durant la période difficile de pause forcée, le natif de Clamart est parti se ressourcer en famille, tout en s'entraînant : "Je me suis retrouvé chez mes parents, dans la maison familiale. Et il y avait mon sac de frappe d'enfance et un peu de matériel. J'ai pu m'entrainer. J'ai retrouvé l'énergie de mes 14 ans où je m’entraînais à mes débuts dans l’espoir de devenir champion".
Cyril Benzaquen l'homme à tout (bien) faire
Mais derrière l'athlète, il y a l'homme. Un homme d'esprit et éduqué qui essaie au quotidien de briser les clichés qui peuvent s'accrocher à lui : "Tu sais dans la société française, on aime bien mettre les sportifs dans une case et ceux qui vont à l’université dans une autre", nous racontait-il en 2020.
"Là, il y a un bonhomme qui fait les deux du coup, c’est l’intello de la boxe. Mais ce qu’ils ont oublié ces gens-là, c’est que pour monter sur un ring, il faut énormément d’intelligence. Ce n’est pas de la bagarre. Pour moi, un combat de boxe, c’est un jeu d’échecs, et c’est pas le mec qui a le plus de force dans le poignet qui gagne le jeu d’échec
Boxeur, mannequin, entrepreneur et aussi philanthrope, Cyril Benzaquen n'a pas fini de faire parler de lui, et toujours en bien.