Margaux Pinot ne compte pas en rester là. Après l'annonce de la relaxe de son compagnon et entraineur Alain Schmitt, la judoka, championne olympique à Tokyo aux côtés de Teddy Riner et Clarisse Agbegnenou, a partagé sur Instagram une photo de ses séquelles physiques suite à son agression. Elle a tenu à réitérer ses accusations envers son conjoint, contestant la décision de la justice.
Margaux Pinot dévoile son visage tuméfié
Dans la nuit de samedi à dimanche, j'ai été victime d'une agression à mon domicile par mon compagnon et entraîneur, a-t-elle déclaré avant de détailler. J'ai été insultée, rouée de coups de poing, ma tête a été frappée au sol à plusieurs reprises. Et finalement étranglée. J'ai cru mourir. J'ai plusieurs blessures dont une fracture au nez et 10 jours d'interruption temporaire de travail. Aujourd'hui la justice a décidé de le relaxer. Que vaut leur défense calomnieuse face à mes blessures, et le sang jonchant le sol de mon appartement ? Que manquait-il ? La mort au bout, peut-être ? C'est probablement le judo qui m'a sauvé.
"Pas assez de preuves" selon le tribunal
Pour rappel, Margaux Pinot accuse Alain Schmitt de violences conjugales. Les faits se seraient déroulés ce week-end dans l'appartement de la jeune femme en Seine Saint-Denis. Arrêté, puis jugé en comparution immédiate, l'ancien membre de l'équipe de France de judo a été relaxé ce mardi.
"Un tribunal n'est jamais là pour dire qui dit la vérité et qui ment. En l'occurrence, nous n'avons pas assez de preuves de culpabilité" a avancé la présidente du tribunal de Bobigny. Pinot et Schmitt s'oppose sur les versions. La première rapporte un passage à tabac violent quand le second affirme qu'il s'agissait d'une échauffourée mouvementée, où Pinot se serait cogné contre les murs, ce qui aurait causé ses multiples bleus.