Dans le paysage du MMA français, GregMMA est un personnage prépondérant. Ancien combattant professionnel au bilan de 5 victoires pour 4 défaites en carrière, le sportif est désormais reconverti en tant que "youtubeur", affrontant les meilleurs athlètes tricolores sur la chaine Karaté Bushido. Et s'il est particulièrement respecté, certains remettent en cause son niveau. C'est notamment le cas de Cédric Doumbé, qui l'a récemment attaqué. Un commentaire auquel le principal intéressé a réagi.
La réponse de GregMMA à Cédric Doumbé
"Il a un niveau, voilà quoi". Tels étaient les termes de Cédric Doumbé pour parler de GregMMA lors d'une récente interview. Des mots qui n'ont visiblement pas fait plaisir au pionnier des arts martiaux mixtes tricolore. Dans une discussion avec Daniel Woirin, coach de Benoit Saint-Denis et Jorick Montagnac, il a ainsi répondu à "Doumced" avec une certaine animosité :
"Il y a Doumbé qui a dit que j'avais un niveau qui était pas fou. J'aurais bien voulu le voir contre Doumbé à l'époque (ndlr, Paulo Filho). Il n'aurait pas fait un round. Bah oui Cédric. Quand on parle sur les gens, faut se renseigner sur ce qu'ils ont fait avant. Et si tu n'es pas capable de faire mieux qu'eux, faut pas trop parler. Sinon tu viens, on fait une vidéo ensemble, et puis voilà. Il est sympa, il est marrant, mais parfois... Mon niveau n'est pas fou, c'est vrai, mais t'es pas meilleur que moi. T'aurais pas fait mieux que moi."
- Lire aussi : GregMMA vraiment fort en combat ? Ceux qui l'ont affronté et côtoyé disent tout sur son niveau
Un pionnier du MMA français
Maintenant, on attend la réaction de Cédric Doumbé à cette réponse. Mais il est tout de même bon de rappeler que GregMMA fait partie de ceux qui ont ouvert la voie aux combattants d'aujourd'hui. À l'instar des Cyrille Diabaté et autres Cheick Kongo, Gregory Bouchelaghem (son vrai nom) a combattu à une époque où les arts martiaux mixtes étaient illégaux et peu développés dans l'Hexagone. Obligé d'aller performer à l'étranger, il a réalisé une carrière honorable, étant même l'un des rares français à apparaitre au Pride, la plus grande organisation de l'époque.