La vie de Bruce Lee, bien que courte est fascinante. Parcourant le monde, il a tout au long de sa vie, rencontré une tripotée d'artistes martiaux pratiquant des disciplines bien particulières. L'un des plus connu reste indubitablement Yip Man, un maître chinois, référence dans le domaine des sports de combat qui fut le maître de Bruce Lee.
Si Yip Man est pour de nombreux amateurs d'arts martiaux, le maître de Bruce Lee, un autre homme, moins connu, aurait également été son professeur, Wong Shun Leung.
Apprenti de Yip Man
Originaire de Hong-Kong, Wong Shun Leung grandira dans une famille chinoise fortement liée aux arts martiaux. C'est pourtant vers la boxe anglaise que ce dernier s'orientera dès sa plus tendre enfance. Bagarreur de rue, il trouvait le noble art particulièrement adapté aux rixes. À l'âge de 17 ans, il fait la rencontre de Yip Man qui le bat en duel, il lui proposera par la suite de devenir son élève. Une proposition que Wong Shun Leung acceptera.
Sa formation au Wing Chun terminé, il restera aux côtés de Yip Man afin d'approfondir toujours plus sa connaissance de l'art martial. Cette fidélité lui permettra ainsi de devenir professeur au sein de l'école de son maître. Une nouvelle profession qui le poussera à rencontrer un élève un peu spécial, Bruce Lee.
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Maitre de Bruce Lee
Élève principal de Yip Man, Wong Shun Leung fut l'un des plus éminents représentants du Wing Chun. Une maîtrise et une connaissance de la discipline qui poussera Bruce Lee à suivre les cours de WSL. Au-delà d'être son professeur, Wong Shun Leung sera également une véritable source d'inspiration pour l'acteur qui déclarera : "Wong est le meilleur combattant du Wing Chun, il a vaincu tous les challengers."
Ayant compris et maîtrisé parfaitement le Wing Chun, Wong Shun Leung définira, à la fin de sa vie, son art martial de manière très pragmatique.
Le Ving Tsun (Wing Chun) est un outil. Si vous le décrivez comme étant un art, il n’y a aucun moyen de déterminer si il est efficace. Par exemple, vous pourriez aimer l’oeuvre de Picasso plus que les peintures de Monet, mais c’est purement subjectif et seulement une question de préférence. En combat, le meilleur combattant est celui qui reste debout.
