Cain Velasquez a enfin pris la parole. Accusé de tentative de meurtre et incarcéré après avoir tiré sur un homme mis en cause pour comportements obscènes envers un enfant de sa famille, l'ancien champion poids lourd de l'UFC s'est exprimé dans un post publié sur les réseaux sociaux. Une message où il a tenu à remercier ses nombreux soutiens et appeler "les vraies victimes de l'affaire à se manifester".
Les premiers mots de Cain Velasquez
Voici la publication complète de l'athlète américain, soutenu par l'ensemble des stars de l'UFC à travers des lettres envoyées au juge pour demander sa libération :
"À tous ceux qui ont exprimé leur soutien, ma famille et moi ne pourrons jamais assez vous remercier. Du fond de nos cœurs et du plus profond de nos âmes, nous sommes à jamais reconnaissants pour votre amour. Vos gestes désintéressés et vos paroles enflammées m'ont donné de la force dans mes moments les plus sombres. Cette histoire est complexe et avance lentement au moment où nous parlons. Aux vraies victimes de cette affaire, que Dieu vous donne la force de vous manifester. Bien qu'il soit très difficile de revivre la douleur, en disant la vérité, la justice sera rendue et votre véritable guérison commencera. Je ne cesserai jamais d'aider ou d'aimer ma communauté et vous tous. Merci de m'aimer."
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Des nouveaux détails de l'affaire révélés
Ce message fait directement suite à une audience à laquelle a participé Cain Velasquez ce mardi. Au cours de celle-ci, et comme avancée par ESPN, on en a appris un peu plus sur l'affaire, et notamment concernant les agissements d'Harry Goularte, l'homme visé par le sportif.
Selon un document judiciaire consulté par le média américain, l'enfant de la famille de Velasquez, âgé de moins de 10 ans, a ainsi déclaré à un officier du comté de Santa Clara le 24 février que Goularte l'avait emmené dans la salle de bain d'une garderie et lui avait touché les parties génitales. L'enfant a également dévoilé que Goularte lui avait dit de ne dire à personne ce qui s'était passé et que cela s'était produit "100 fois". Et selon ses affirmations, l'enfant ne serait pas la seule victime.
Quand à Goularte, il a été libéré le 25 février dernier avec une injonction d'éloignement de n'importe quel enfant de moins de 14 ans, et l'obligation de porter un bracelet électronique.