Pour son premier combat à l’UFC face à Khalil Rountree, Johnny Walker avait déjà régalé. En confiance pour sa deuxième sortie face à Justin Ledet, il a recommencé, en ne laissant absolument rien de côté.
Qu’il s’agisse de son face-off, de la pesée ou des interviews, toutes les occasions sont bonnes pour se faire remarquer. Il danse, il fait semblant de s’éclater par terre, enchaîne les têtes d’idiot jusqu’à ce qu’il soit sûr que la caméra est bien braquée sur lui.
Une fougue qui pourrait lui coûter cher
Mais au-delà d’avoir compris qu’il fallait en faire beaucoup en dehors de l’octogone pour devenir une star du game, Johnny Walker est un véritable monstre de puissance. En MMA, il affiche un joli bilan de 16-3 et ne devrait pas tarder à se faire une belle place dans la catégorie des lourds-légers à l’UFC.
Attention tout de même à sa fougue. Alors qu’il venait de propulser au sol son adversaire du soir sur un spinning back fist de l’espace, il n’est pas passé loin de la disqualification, en prenant la tête de son adversaire pour un ballon de rugby attendant sa transformation. Heureusement pour lui, il ne partage avec Wilkinson que le prénom et manque sa cible.