Il y a quelques mois, on vous avait présenté Sergey Pavlovich comme l'une des potentielles futures stars des poids lourds à l'UFC. Striker très solide et plutôt technique, gabarit effrayant, brutalité sans discussion possible et quelques passages à l'American Kickboxing Academy suffisants pour faire dire à Daniel Cormier qu'il en a sous la pédale.... Tous les ingrédients sont là !
Mais ses grands débuts à l'UFC Pékin en novembre 2018 ont déçu tous ceux qui avaient beaucoup d'attentes : la marche Alistair Overeem était trop haute pour le combattant de 26 ans aux 12 combats à l'époque. Résultat : un takedown réussi rapidement, un ground en pound brutal et un TKO en un peu plus de 4 minutes pour le faire redescendre sur terre.
La démolition repart de plus belle
Mais c'est dans la défaite qu'on apprend en MMA, et Pavlovich avait peut-être besoin de ce premier revers en carrière pour repartir de plus belle. Pour sa deuxième apparition à l'UFC, l'organisation l'a donc mis sur une carte russe (avec son bourreau Overeem en main event) et face à un adversaire bien moins confirmé : le brésilien Marcelo Golm, 3 combats à l'UFC pour 2 défaites et un gabarit plutôt ridicule comparé à celui de Pavlovich.
Résultat : 1 minute 06 de combat pour un démantèlement en règle assez effrayant. Le Russe a touché presque à chaque fois, n'a pas laissé une seconde de répit à son adversaire, et ses coups font mal. Un KO brutal qui lui a permis d'obtenir le bonus de "Performance de la soirée" avec le chèque de 50 K dollars à la clé, mais surtout de justifier les espoirs que l'UFC semble placer en lui.