La T-Mobile Arena de Las Vegas est le théâtre des superfights de l'UFC. Miocic vs Cormier, Whittaker vs Romero, Khabib vs McGregor, tous les choix les plus importants sont organisés à Sin City. Depuis désormais plus de deux ans, l'organisation de Dana White est autorisée à organiser des événements à New York, dans l'une des arènes les plus connues du monde, le Madison Square Garden. C'est donc ces deux salles prestigieuses qui vont, pour les prochaines années, se partager les meilleures cartes de combat du game. Pourtant, l'UFC devrait regarder ce qui se fait en boxe, et en prendre de la graine.
Anthony Joshua représente ce qui se fait de mieux en Grande-Bretagne, en termes de spectacle. Quadruple champion du monde chez les poids lourds, il trône fièrement en haut du Noble Art, aux côtés de Wilder et Fury. Pour ses combats, qui se limitent désormais à deux par an, son promoteur, Eddie Hearn, a eu le nez fin. C'est désormais dans des énormes stades pleins à craquer que Joshua défend ses ceintures de champion. Son entrée contre Wladimir Klitschko à Wembley est déjà mythique. 90 000 personnes qui l'acclament à mesure qu'un monte-charge le rapproche du ciel avec ses initiales en feu. Bref, l'entrée parfaite. L'UFC se veut privilégier le sport-spectacle tout en amassant des billets verts, les stades sont donc la prochaine étape pour eux.
La T-Mobile Arena de Vegas peut accueillir 18 000 spectateurs pour le MMA, le Madison Square Garden un peu plus de 20 000. Une capacité d’accueil qui pourrait être doublée voire même triplée si les officiels de l'UFC décidaient de s'attaquer à des enceintes plus grandes. Pour les événements mineurs tels que les petites Fight Night, il est rare que les enceintes prévues pour accueillir dépassent les 10 000 spectateurs. Cela peut se comprendre, car certaines cartes de combat ne ramènent pas foule, mais pour les meilleurs événements de l'année, c'est autre chose. Un stade de 40 000 places n'aurait pas été trop pour l'UFC 229 et le choc au sommet entre Khabib et le Notorious, loin de là.
Si cette option est à envisager, c'est qu'elle est bénéfique autant pour les fans que pour Dana White et ses compères. Un chiffre d'affaires plus grand, pour un public plus large. L'UFC devient accessible à plus de monde, et renforce ses gains de billets verts, une situation gagnant-gagnant en somme.