Auréolé du titre de meilleur poids lourd au monde grâce à sa ceinture de champion à l'UFC, Francis Ngannou possède l'un des physiques les plus impressionnants du MMA. 1m93, 120 kilos de muscles dessinés, le Camerounais impressionne. Mais s'il possède une bonne génétique, le "Predator" a bossé pour arriver à ce résultat-là. Preuve en est la différence visuelle au niveau du corps entre ses débuts dans les sports de combat et aujourd'hui.
Francis Ngannou, le travail derrière le physique
Arrivé en France en 2013 après un long périple, Francis Ngannou a d'abord connu une période difficile. Sans domicile durant ses premiers mois à Paris, il a vécu dans la rue. Ayant du mal à se nourrir dans un premier, il a ensuite été repéré par l'association humanitaire La Chorba qui, en échange de services rendus, l'a accueilli et pris en charge.
C'est à ce moment qu'il a poussé les portes du MMA Factory pour se mettre aux arts martiaux mixtes, lui qui rêvait alors de boxe anglaise. Déjà bien bâti mais sortant d'une période où son alimentation n'était pas la meilleure, le natif de Batié a regagné un certain physique sous la direction de Fernand Lopez, son entraineur de l'époque.
Une évolution perpétuelle, même à l'UFC
Signé par l'UFC en 2015, Ngannou a immédiatement détonné au sein de l'organisation. Dans une catégorie de poids où les combattants ne sont pas forcément ultra-affutés, son physique sec et dessiné a interpellé les observateurs. Mais il n'est pas resté sur ses acquis.
Au fur et à mesure des années, celui qui a vaincu Ciryl Gane en janvier dernier a continué de faire descendre son taux de masse grasse en parallèle de sa prise de muscle. Un travail qui lui a ainsi permis de garder le même poids (120 kilos) tout en devenant encore plus puissant. En 2021, il avait, dans ce cadre publié, un comparatif de son physique entre l'UFC 220 et l'UFC 260. Une différence visible à l'oeil nu qui relate à elle seule tout le travail accompli par Ngannou.