La dernière conférence de presse de l'UFC pour cette année 2018 ne s'est pas exactement déroulée comme aurait pu le souhaiter Dana White, ainsi que les combattants de l'événement. Au lieu de promouvoir les combats, les médias ont rapidement multiplié les questions concernant la relocalisation de l'UFC 232 à Los Angeles, mais surtout celles sur le contrôle antidopage positif de Jon Jones. Logique, tant l'actualité de cette Fight Week peut porter à confusion.
L'ambiance est devenue gênante lorsque Jon Jones a tenté de se défendre seul, sans vraiment pouvoir expliquer pourquoi des traces de Turinabol ont été trouvées dans son corps. L'ancien champion des poids légers confond pictogramme et picogramme, avant de se faire gentiment couper la parole par son président, qui lui conseille de ne plus tenter d'expliquer la situation. "demandez à Jeff Novitzky", voilà ce que nous avons pu entendre lors de 90% des échanges entre les journalistes et le Boss de l'UFC.
Alexander Gustafsson s'est lui simplement réjoui de pouvoir combattre samedi, malgré les derniers soucis de 'Bones'. Le Suédois semble déjà bien concentré sur son combat de samedi, même s'il a une nouvelle fois bien fait comprendre qu'il ne croyait en rien les excuses de Jones. Selon lui, son adversaire est dopé, mais ça ne l'empêchera pas de devenir le champion incontesté des lourds légers, samedi soir, à Inglewoo en Californie.
Un dernier face-à-face, une poignée de main inattendue, et Jon qui s'empare de la ceinture tenue par Dana White, voilà comment se sont quittés les deux combattants. De leur côté, Cris Cyborg et Amanda Nunes n'ont pas souhaité se serrer la main. La tension était palpable entre les deux combattantes.