Bellator
Au début de l'année, le Bellator a frappé un grand coup en organisant un tournoi pour les poids lourds à l'image des systèmes utilisés au Pride FC. Si les combattants n'accumulent pas les oppositions dans la même soirée, ils s'affrontent tour à tour et les deux meilleurs se disputent la ceinture de la catégorie. Ça sera le cas de Fedor Emelianenko et Ryan Bader le 26 janvier à Los Angeles. Un système intéressant qui fort de son succès, a été repris pour la catégorie des welters. Ce format est-il adapté à une organisation comme l'UFC ? On s'est posé la question.
Rankings
Les tournois seraient la réponse idéale à un problème récurrent de ces dernières années dans l'organisation de Dana White, le non-respect des classements. En effet, que ce soit grâce à une hype grandissante ou à un trash-talk au-dessus de la moyenne, certains combattants parviennent à se hisser jusqu'au title shot sans forcément mériter ce dernier. Les classements sont là pour faire beau, mais ne sont pratiquement pas utilisés. Avec les tournois, plus de passe-droit. Les meilleurs finissent en finale et la ceinture sera décernée à celui qui la mérite. Problème, le fonctionnement de l'UFC tend à ne pas se calquer sur le modèle méritocratique.
UFC
On ne le répète pas assez, mais le MMA sous l'ère Dana White tend à se rapprocher du sport spectacle. Si au sein de l’octogone, les combattants ne peuvent plus tricher, ce sont les performances d'avant combat qui font vendre les PPV. Conor McGregor pourrait être sur une série de 10 défaites consécutives qu'un title shot battrait encore des records de vente. Aucun doute, le format tournoi est noble, mais pas dans l'intérêt d'une organisation comme l'UFC. Les affiches réalisables font rêver, mais ne vous attardez pas trop sur le sujet, ça ne devrait pas devenir réalité dans les prochaines années.