Depuis peu, Conor McGregor a repris son activité principale sur les réseaux sociaux, celle qui consiste à démanteler toutes formes de concurrence via le trash-talk. L'Irlandais excelle dans le maniement des mots, et n'hésite pas à sortir la boîte à punchlines quand l'occasion s'y prête. Une semaine après avoir calmé le coach de GSP, c'est cette fois-ci Paulie Malignaggi, ancien partenaire d'entraînement du Notorious, qui était la cible principale d'un post Instagram de Conor. Une déclaration dans laquelle il s'en est pris également à son dernier bourreau à l'UFC, Khabib Nurmagomedov :
"J'aime bien Paulie Malinaggi. Voici une confrontation entre nous au sujet d’une photo qui le contrarie. Oui, vous avez bien entendu. Une photo. Je lui ai dit ici en face, "ne fais pas chier." Ne sois pas une chienne, salope. La même chose que j'ai dit à Khabib à la fin du troisième round. Mon round. Ne sois pas une pute. Chaque round, il parlait à l'arbitre. Même dans le quatrième round en position dominante. Cela m'a dérouté. Si quelqu'un avait dû dire quelque chose à l'arbitre, cela aurait dû être moi lors de ce 1er round. Ce round, il me tenait par les jambes pendant quatre minutes d'affilées. Avec zéro activité. Mais un combat est un combat. Pleurer à l'arbitre comme une vraie garce. Je sais que vous êtes fauchés. Mais ne soyez pas des chiennes brisées".
La réponse du champion des poids légers ne s'est pas fait attendre : "Tu vas vivre avec cette honte toute ta vie #tapmachine #mactaper". Propre, net et sans bavure. Un missile digne des meilleures réponses de McGregor. Avant la réponse de l'Irlandais, qui devrait être immédiate, c'est pour l'instant Khabib qui sort vainqueur de ce duel sur les réseaux.
Pour continuer la fête, c'est Nate Diaz qui s'est chargé de remettre un petit coup sur les côtes du champion, lui rappelant une altercation passée entre son clan et le sien : "je t'ai claqué au visage et toute ton équipe n'a rien fait. Vis avec ça mauviette". Là encore, The Eagle n'a pas tardé à se munir de son cellulaire pour répondre au natif de Stockton : "tu étais caché derrière la sécurité et tu as fui comme un lâche. On le voit sur la vidéo. On a éclaté ton équipe ce soir-là".
2019 promet d'être une belle année pour les poids légers.