The Baron
Avant de croiser la route de TJ Dillashaw, il était encore logique d'appeler Renan Barao par son surnom, le Baron. Champion des poids coqs et sur une série de 32 victoires, le Brésilien était concrètement intouchable. Avant de s'attaquer à la jeune pépite de la Team Alpha Male, TJ Dillashaw, Renan s'était occupé pour la deuxième fois du maître de l'organisation, Urijah Faber. C'est donc en ayant fait le plein de confiance que le Brésilien a abordé l'UFC 173.
UFC 173
C'est en mai 2014 que Killashaw et Barao vont croiser le fer pour la toute première fois. C'est une annulation de main event qui va propulser l'Américain en haut de l'affiche, pour son premier title shot. Le combat restera à jamais l'une des plus grosses surprises de toute l'histoire du MMA. Dillashaw domine, agresse, et devient le premier à passer le finish à Renan Barao lors du dernier round. Du jamais vu. Un weight-cut manqué par Barao puis une blessure de TJ repousseront un rematch, absolument obligatoire, à l'UFC on Fox 16.
Rematch
C'est donc en juin 2015 que la légende et son premier bourreau à l'UFC se sont rencontrés de nouveau au sein de l'octogone. Même scénario, Dillashaw domine et terminera cette fois le Brésilien dans le quatrième round, sur l'un des plus gros combos enregistrés en MMA. 27 frappes sur un Barao dos à la cage forceront Herb Dean à intervenir, permettant ainsi à l'Américain de conserver sa ceinture des poids coqs. Pour devenir une légende, il faut battre les légendes.
Chute et explications
Depuis cette double confrontation, Renan Barao n'est plus que l'ombre de lui-même. Sur ses cinq dernières sorties dans l'octogone, le Brésilien s'est imposé une seule fois et a manqué de faire le poids à deux reprises. Il reste sur trois défaites consécutives et l'espoir de retrouver l'ancien Barao est de plus en plus mince. Certains expliquent cette descente aux enfers par une perte de confiance en soi, d'autres la justifient en avançant le fait que Renan n'a jamais vraiment affronté la crème de la crème à l'UFC avant Dillashaw. Deux explications plausibles, pour une triste fin de carrière.