UFC et M-1 Global
Si l'Ultimate Fighting Championship et son président Dana White ne se sont pas encore installés en Russie, c'est la faute à des mauvaises relations avec l'une des organisations de combat les plus importantes du pays, le M-1 Global. Si désormais les deux compagnies ont décidé d'unir leurs forces pour en tirer des avantages de plusieurs types, ça n'a pas toujours été le cas. UFC vs M-1, retour sur la mini-guerre froide du MMA.
Un conflit d'une décennie
Pour bien comprendre, il faut se replacer dans le cadre de l'époque. Nous sommes en 2009, Fedor est le plus grand combattant du monde, et l'UFC commence à être une grande menace pour le PRIDE FC et d'autres organisations. Dana White est alors obsédé par l'idée de faire signer Fedor. Il rencontre donc Vadim Finkelchtein et Sergey Matviyenko, deux hommes d'affaires et actionnaires du M-1 Global.
Un mauvais deal
Ce sont ces négociations qui vont malheureusement ruiner les relations entre l'UFC et la Russie pour les années suivantes. La proposition de Dana White n'étant pas jugée suffisante de la part des Russes, ils refusent. L'actionnaire principal du M-1 Matviyenko aurait même ri au nez de White. Le deal reste à ce jour inconnu, et les deux partis ont deux versions des faits bien différentes, nous empêchant de trier le vrai du faux.
Réconciliation
Il faudra donc attendre presque 10 ans pour que les deux organisations décident de repartir sur de nouvelles bases et tenter une collaboration. Ce partenariat permet à l'UFC d'organiser des événements en Russie, et les combattants du M-1, eux, pourront perfectionner leurs compétences au sein de l'UFC. L'organisation de Dana White attaque donc le marché Russe, le M-1 gagne en visibilité et les combattants peuvent se professionnaliser. Tout le monde est gagnant.