C’est bientôt l’heure pour le patron du judo français de monter sur le tatami. Ce vendredi 2 août, Teddy Riner entre en scène à l’Arena du Champs-de-Mars pour sa conquête d’une troisième médaille d’or olympique en individuel. La star tricolore de ces Jeux olympiques de Paris compte bien assumer son statut et récupérer un titre qui lui avait échappé à Tokyo. En cas de nouvelle breloque dorée dans sa catégorie poids lourds, le Tricolore de 35 ans remporterait son 5e titre olympique puisqu’il est également monté sur la première marche du podium au Japon lors de l’épreuve par équipe. Les Bleus du judo défendront d’ailleurs leur titre ce week-end.
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Un joli pactole pour Riner et les champions français
S’il va chercher une nouvelle médaille d’or, le Guadeloupéen empochera 80 000 euros, à l’instar de Léon Marchand et de tous les champions olympiques français depuis le début des JO de Paris. Si la breloque est en argent, ce sera 40 000 euros qui iront dans le portefeuille de Teddy Riner et 20 000 euros pour le bronze. Il y a trois ans à Tokyo, les médaillés tricolores recevaient respectivement 65 000, 25 000 euros et 15 000 euros. Au total, le coût des primes aux chercheurs de métal français à Paris a été estimé à 18,64 millions d’euros dans le projet de loi de finances (PLF) 2024. Une somme record dans l’histoire pour les athlètes olympiques et paralympiques de l’Hexagone.
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Quid des autres pays ?
En comparaison aux autres pays, la France est loin des nations qui récompensent le plus leurs sportifs. Dans le reste du monde, c’est Hong Kong qui offre le plus d’argent pour une médaille d’or avec 707 000 euros juste devant Singapour (687 000€). Sur le continent européen, c’est la Serbie qui donne la meilleure prime avec 200 000 euros pour les champions olympiques, ainsi qu’une pension mensuelle versée à partir de 40 ans. En revanche, d’autres pays ne récompensent les médaillés d’aucune prime : il s’agit de la Suède, de la Norvège ou de la Nouvelle-Zélande.
