Le plus gros défi de sa jeune carrière attend Ciryl Gane à l'UFC 285. Le 4 mars prochain, le Tricolore fera face à Jon Jones, vu par beaucoup comme le plus grand combattant de l'histoire du MMA. Un adversaire ultra-complet, aussi bien capable de mener les débats debout ou au sol. L'Américain pose ainsi un véritable problème stylistique au "Bon Gamin" et à son coach Fernand Lopez. Mais le Veendéen pense qu'il aura tout de même un avantage dans cet affrontement.
Le poids, un possible avantage pour Ciryl Gane face à Jon Jones
En 28 combats, Jon Jones n'a jamais été battu. S'il possède une défaite à son palmarès, "Bones" l'a concédé sur disqualification pour des coups de coudes illégaux, et non de manière classique dans l'octogone. Un sportif qui apparait presque imbattable. Mais tout cela a été accompli dans la catégorie d'en dessous, chez les lourds-légers. La transition de son opposant chez les lourds pourrait ainsi donner un avantage à Ciryl Gane, comme ce dernier l'a révélé dans un entretien accordé à RMC Sport :
"Ça va dépendre de comment il va arriver le jour J. Est-ce qu'il va arriver vraiment en forme comme je le pense ? Ça peut être un avantage si jamais j'arrive dans cette catégorie des lourds avec plus d'aisance corporelle que lui. Ça peut être un très gros avantage. Si on a un Jon Jones qui a pris du poids, qui est lourd et qui n'est plus aussi rapide qu'il l'était, il le sera surement moins, forcément, et qu'il en patit, je pense que ça peut être mon plus gros avantage, d'aller chercher beaucoup de dépense énergétique."
Une promesse aux fans français
Toujours est-il que le combat promet d'être ultra-serré, comme cela avait été le cas face à Francis Ngannou l'an dernier. Mais cette fois-ci, Gane compte bien repartir avec la victoire, faisant une promesse à ceux qui le suivent :
"Ce que je peux vous promettre, c'est que je vais tout faire pour vous rendre fier. Ça, c'est mon but ultime, je n'ai pas envie de vous ressortir un désolé face caméra impulsif. J'ai cette fois-ci envie de sourire et crier devant la céméra, de dire 'on l'a fait'. C'est vraiment ce que j'ai envie d'apporter, le partage d'une victoire. Et si jamais il n'y a pas de victoire, de se dire qu'on l'a mis mal, qu'on ne démérite pas."