Alors que nous sommes à moins d'une semaine du dernier événement de l'année, l'UFC 232 a été contraint de changer de localisation et a trouvé refuge à Los Angeles. Un changement de dernière minute obligatoire afin que le retour de Jon Jones ne soit pas, une fois encore, un fiasco. L'ancien champion des poids lourds légers a en effet été une nouvelle fois contrôlé positif, mais cette fois-ci, les circonstances semblent jouer en sa faveur. C'est la raison pour laquelle il n'est pas suspendu, et devrait pouvoir combattre le Suédois Alexander Gustafsson ce week-end.
Les explications de Dana White et Jeff Novitzky
Les premières explications nous sont venues de la part de Dana White, président de l'UFC, et Jeff Novitzky, vice-président d'une organisation en charge de la santé et de la performance des athlètes de l'UFC. Le contrôle positif de Jon pourrait très bien être dû à des restes de ses anciens contrôles. En effet, la trace infime de Turinabol trouvée dans l'organisme de l'athlète ne correspond pas à une prise de substance illégale, mais plutôt à des résidus. Malgré le soutien de l'UFC et de Novitzky, c'est la Commission Athlétique du Nevada qui s'est opposée au retour de Jones à Las Vegas. D'où le fait que l'UFC 232 vienne poser ses bagages à Los Angeles.
Bien évidemment, les réactions pleuvent depuis ce matin et nombreux sont ceux qui ne croient plus en l’innocence de Jones. Il faut admettre que même si effectivement les traces de Turinabol sont infimes, le dossier 'Bones' commence à être difficile à défendre. Peu importe votre avis sur la question, Jon Jones devrait pouvoir entrer dans l'octogone samedi soir, pour tenter de redevenir le champion de la catégorie qui l'a fait briller auparavant. Espérons que les prochains tests prouveront la théorie avancée par Jeff Novitzky, et que le retour de la légende de l'UFC ne soit pas une nouvelle fois gâché par une suspension.