"Change de programme toutes les huit semaines sinon tu ne vas pas progresser". C'est une phrase que l'on entend souvent en salle de musculation et pourtant elle n'est qu'un simple mythe.
Le premier à s'être penché sur la question est le Hongrois Hans Selye, un endocrinologue, dans les années 30."Il a théorisé que les muscles avaient besoin de stress continu pour changer. Sinon, ils s'adapteraient aux effort", raconte le physiologiste Pete McCall. "C'est ce qu'on appelle le syndrome d'adaptation générale - et c'est sur cette base que repose la science fondamentale de la périodisation."
Le cerveau entre en jeu avant les muscles
Le premier à s'adapter à notre entraînement c'est avant tout le cerveau. Les neurones sont activés au départ d'un nouveau programme, dans la mesure où l'on cherche à bien contrôler les mouvements et à comprendre l'organisation des séances. Une fois le tout assimilé votre corps fera le reste, un peu comme une machine.
"Votre corps devient plus efficace à faire le même exercice et vos muscles sont en pilote automatique, car il n'y a pas de nouvelle stimulation", explique McCall. Vos muscles vont donc s'habituer aux mouvements et à la fréquence à laquelle vous les travaillez.
Changer quand vous le sentez
Etant donné que chaque organisme est différent, qu'il existe des corpulences différentes et des objectifs aussi différents, il n'existe pas de période précise pour changer de plan d'entraînement. C'est une sensation que chacun doit ressentir qui arrive forcément à un moment où la progression stagne longtemps. Si rien ne fonctionne alors, malgré les changements, repensez à votre façon de voir la musculation, ou peut-être que votre corps a tout simplement atteint son maximum.
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