En début d'année, un groupe d'amis, pratiquants le culturisme a mis en place un trafic de produits dopants organisé comme une réseau de trafic de drogues. Un chimiste fabriquait les produits dans un laboratoire clandestin en mélangeant des substances importées de Chine et des produits issus d'un hôpital.
La femme d'un des revendeurs était infirmière dans cet hôpital et a pu détourner de nombreuses substances sans que ses supérieurs s'en aperçoivent. Le chimiste emballait ensuite les produits finis dans des emballages venant de l'étranger, faisant ainsi croire aux consommateurs qu'ils prenaient un produit officiel et non pas issu d'un laboratoire clandestin. Plusieurs revendeurs se rendaient ensuite dans des salles de musculation parisiennes pour écouler les produits.
Plus de 250 000 euros de gains !
Parmi les vendeurs, deux hommes apportaient de la légitimité dans la vente de ces produits : un coach sportif et un homme tenant une boutique de compléments énergétiques. À raison de 10 euros la dose, le réseau a écoulé 194 000 doses de stéroïdes anabolisants, 31 000 doses d'hormones de croissance ou encore 24 000 ampoules d'insulines. Au total, les trafiquants ont engrangé plus de 250 000 euros.
Malheureusement, personne ne connaît les composants chimiques utilisés par le chimiste en herbe et certains clients ont eu des œdèmes ou des infections. Neuf personnes ont été interpellées, et une garde à vue en particulier illustre bien la dangerosité des produits : un homme ayant passé 96 heures dans les locaux de la police a perdu près de 6 kilos de muscle...
