Du sable, la mer et un soleil qui se couche ? Quoi de mieux pour aller courir en été ? La plage est bien souvent le terrain de jeu des amoureux du running durant la période estivale, mais il est bon de savoir à quoi s'attendre avant de se lancer.
Sable dur et sable mou
Il y a deux types de surface lorsque l'on court à la plage. Le sable humide au bord de l'eau et donc dur, et le sable sec, bien souvent "mou".
Si le premier ressemble à du bitume avec un léger amorti, le second n'a rien à voir avec une course classique. Le sable étant instable, les articulations des chevilles en particulier sont sollicitées.
En d'autres termes, le sable mou est excellent pour renforcer vos articulations et travailler la mobilité ainsi que l'explosivité. Cette surface est très efficace pour les petits appuis et renforce grandement les muscles de vos jambes.
Attention aux effets néfastes
Cependant il faut faire attention. La course sur le sable mou doit se faire en courte distance et peut très facilement se pratiquer pieds nus. Sur le sable plus dur, il est plus simple de faire de la longue distance.
Mais attention, courir pieds nus peut être dangereux si l'on n'y est pas habitué. Cela augmente les risques de tendinites et d’épine calcanéenne, soit plusieurs semaines d'arrêt. Il est donc préférable de s'habituer progressivement à courir sans chaussures.
Enfin, il est préférable de courir sur une plage assez plate. Le dénivelé étant généralement de côté, vos hanches vont inconsciemment s'adapter à ce genre de surface et se décaler. Courir sur la plage oui, mais sans se blesser.
