En voilà une bien mauvaise manière de s'entraîner. 14 athlètes participants aux qualifications régionales des CrossFit Games 2018 ont été accusés de dopages. Un test effectué sur les participants s'est révélé positif aux anabolisants sur neuf femmes et cinq hommes, dont deux Européens.
Si aucun Français n'est accusé, l'Association Mondial Antidopage s'est empressée de publier un communiquer concernant les règles établies. "L'utilisation d'une substance interdite pour augmenter les niveaux de toute hormone endogène et l'utilisation de substances anabolisantes ne sont pas considérées comme une intervention thérapeutique acceptable", explique l'agence qui s'occupe de contrôler les CrossFit Games dans un communiqué.
Jusqu'à quatre ans de suspension pour les fautifs
Selon le règlement, la sanction devrait aller jusqu'à quatre années du suspension pour les accusés, soit jusqu'en juin 2022. Cependant les athlètes avaient 72h après la notification de soupçons pour faire appel. Seulement, l'unique juge de l'affaire n'est autre que l'organisation des CrossFit Games et malgré l'enquête qui sera établie, il y a peu de chances que leur appel soit validé.